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Le Parlement libyen doit définir un nouveau calendrier électoral

La solution est dans les urnes

Le Conseil de sécurité de l'ONU a planché, hier, sur le dossier libyen, avec en toile de fond le renouvellement du mandat de la Mission d'appui des Nations unies (MANUL), parvenu à expiration fin janvier courant, et l'examen du contexte d'ensemble dont un bilan figure dans le rapport présenté par la secrétaire générale adjointe chargée des affaires politiques, Rosemary Di-Carlo. Un breefing a été présenté, à cet égard, par le président du Comité des sanctions contre la Libye, l'ambassadeur indien Tirumurti. En outre, le Conseil de sécurité a largement débattu le sujet des élections reportées, malgré les appels incessants de la communauté internationale. La veille de cette réunion, la conseillère du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Stephanie Williams, a appelé les membres de la Chambre des représentants (Parlement) à définir un nouveau calendrier pour les élections générales dans le pays, en marge de sa rencontre avec Saleh Aguila, le président de cette instance, dans la ville orientale d'Al-Gubba. «J'ai appelé tous les parlementaires à prendre part à la session en cours, à assumer leur responsabilité envers le peuple libyen et à fixer une nouvelle date et une voie claire vers les élections (...) dans les délais impartis par le Forum de dialogue politique libyen parrainé par l'ONU», a en effet prévenu Stephanie Williams sur Twitter, non sans ajouter que la solution à la crise actuelle de légitimité du processus de sortie de crise dépend du seul recours aux urnes. «Nous avons également discuté de la nécessité pour le processus de réconciliation nationale et de justice transitionnelle d'accompagner l'ensemble du processus électoral», a-t-elle écrit pour déplorer implicitement le report des consultations programmées par le FDPL en décembre 2020, sous son égide, et contrariées en fin de compte par des difficultés techniques et juridiques que la Haute Commission électorale nationale a évoquées, sans pour autant les révéler. Dimanche, le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah a appelé à l'élaboration d'une Constitution avant les élections générales, un document qui «protège le pays et ses citoyens et qui régisse les élections». Certaines parties «ont aggravé la crise» avec des lois «taillées sur mesure» en faveur de plusieurs candidats au détriment d'autres, a-t-il accusé, en référence à la loi électorale promulguée sans vote en septembre par le président du Parlement, Saleh Aguila, un allié du maréchal Khalifa Haftar. Un Comité de définition d'une nouvelle feuille de route a été mis en place par la Chambre des représentants, début janvier, et son rapport sur la tenue des élections dans un délai plus ou moins proche, était attendu avec fébrilité, hier, en fin de journée. La crainte partagée par l'ensemble des parties prenantes à la crise mais aussi par la communauté internationale, dans son ensemble, est que la stabilité obtenue, après des années de division politique, d'insécurité et de guerre plus ou moins larvée, ne soit de nouveau compromise. Nul doute, à cet égard, que le président Abdelmadjid Tebboune abordera longuement le dossier avec son homologue égyptien, le président Abdel Fattah al-Sissi, durant sa visite officielle de deux jours au Caire, les deux pays voisins de la Libye suivant avec une attention aussi extrême que diligente les efforts pour garantir au peuple frère libyen la sécurité, l'intégrité et la souveraineté de son territoire en proie à des appétits féroces et des ingérences étrangères multiples.

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