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Le Maroc n'a pas ratifié la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples

La Tanzanian Peace Foundation dénonce une propagande marocaine

La TPF «rejette catégoriquement l'esprit et le fond de ce communiqué dont l'objectif principal est de semer la confusion et la division» sur le droit du peuple sahraoui à son autodétermination.

Le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a indiqué jeudi que le Royaume du Maroc restait le seul pays africain qui n'a pas ratifié la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, après 40 ans de son adoption par l'Organisation de l'unité africaine (OUA). Intervenant à l'occasion de la célébration du 40è anniversaire de l'adoption de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, organisée par le CNDH, M. Lazhari a précisé que cette charte affirmait directement dans son préambule la lutte pour la décolonisation, l'un des devoirs fondamentaux des Etats africains, et une base des droits de l'homme, ajoutant que «54 pays africains sur 55, ont ratifié la charte, à l'exception du Royaume du Maroc». L'intervenant a également souligné que la charte africaine appelait les pays africains à intensifier leurs efforts en vue de lutter contre la discrimination raciale, le sionisme et les bases étrangères hostiles. Le président du CNDH a rappelé que la dernière colonie en Afrique reste le Sahara occidental, ajoutant «cette dernière ne jouit pas encore des droits prévus par la charte, sachant que le Sahara occidental est l'un des pays fondateurs de l'Union africaine (UA) ayant ratifié la charte, ce qui explique l'attitude du Maroc». De son côté, le président de la Commission sahraouie des droits de l'homme (CONASADH), Abba Al Hassain Salek s'est demandé s'il était possible de parler de droits de l'homme et des peuples au regard d'une «occupation étrangère barbare, oppressive et injuste», voyant dans «l'occupation elle-même un déni complet et une violation de tous les droits humains et divins?».»
L'occupant marocain a allié entre l'image de l'ancien colonialisme ‘'la France et l'Espagne'' et l'implantation des colonies ‘'l'expérience israélienne'' et la ségrégation raciale, mais a échoué à mater la résistance sahraouie», a-t-il dit. Rappelant les pratiques répressives exercées contre le peuple sahraoui, le responsable sahraoui a indiqué que ces pratiques se poursuivent toujours par «le pillage des richesses naturelles sahraouies et la complicité de pays et de sociétés internationales en violation flagrante des décisions de la Cour de justice européenne».
Par ailleurs, la Tanzania Peace Foundation (TPF) a nié avoir diffusé un communiqué que lui avait attribué l'agence MAP, évoquant une «propagande» visant à «semer la confusion» autour de la question du Sahara occidental et son statut en tant que dernière colonie en Afrique, et rappelant que la Tanzanie a été l'un des premiers pays à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique. Dans une mise au point rendue publique et signée par son président, Sadiki K. Godigodi, la TPF a noté, jeudi, que l'Agence de presse marocaine (MAP) et d'autres médias locaux ont publié, le 16 octobre 2021, un communiqué attribué à tort à la fondation que cette dernière considère comme «une propagande marocaine» menée lors d'une réunion organisée à Dar Es Salam. A cet égard, le TPF précise que le communiqué en question est «une initiative unilatérale de la délégation marocaine» participant à ladite réunion. En outre, la TPF «rejette catégoriquement l'esprit et le fond de ce communiqué dont l'objectif principal est de semer la confusion et la division».La fondation tient également à clarifier que le but de la réunion était d'»impliquer les parties prenantes africaines et de trouver une meilleure solution» au conflit du Sahara occidental conformément aux résolutions des Nations unies et à l'acte constitutif de l'Union africaine (UA), dont la République sahraouie est membre fondateur. Par la même occasion, la fondation rappelle que «la République de Tanzanie a été l'un des premiers pays à reconnaître la République sahraouie avec laquelle elle entretient des relations diplomatiques complètes et ce n'est pas à nous, en tant que société civile, d'aller au-delà de notre rôle de sensibilisation pour dicter aux autres la position qu'ils devraient adopter».»Le communiqué est inacceptable pour nous qui luttons pour une Afrique unie et libre», a-t-elle fustigé.

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