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Les forces d’occupation arrêtent et torturent un éminent activiste

Le Maroc intensifie la répression

Dans une communication conjointe, adressée récemment au gouvernement marocain, des experts des droits humains de l’ONU ont confirmé «les violations systématiques et généralisées perpétrées par le régime marocain au Sahara occidental occupé».

 

Les forces d'occupation marocaines ont enlevé et torturé un militant sahraoui, Hasan Dalil, membre de l'Initiative sahraouie contre l'occupation(ISACOM) et de l'ONG Protection de l'environnement au Sahara occidental, a indiqué lundi l'organisation. «Le militant sahraoui a été expulsé de force du domicile de l'activiste et ancienne détenue politique, Hasanna Douihi, et transféré à la Direction de la sécurité de l'occupation marocaine, où il a été soumis à des tortures psychologiques et physiques», a précisé l'ISACOM, soulignant que la raison de son arrestation était peut-être pour avoir hissé le drapeau national de la RASD sur le toit de son domicile. Les forces d'occupation marocaines et les équipes de renseignement ont par la suite encerclé la maison de Douihi pour empêcher les militants des droits humains et les médias sahraouis de la visiter. Dans une communication conjointe adressée récemment au gouvernement marocain, des experts des droits humains de l'ONU ont confirmé «les violations systématiques et généralisées perpétrées par le régime marocain au Sahara occidental occupé, pointant un «environnement hostile» au travail de défense des droits de l'homme dans ce territoire non autonome. Les victimes mentionnées dans la communication conjointe sont des activistes sahraouis bien connus du territoire occupé qui ont soumis des plaintes de droits de l'homme à l'ONU. Il s'agit, entre autres, de Naziha El Khalidi, Aminatou Haidar, Mahfouda Bamba Lafgir et Yahya Mohamed Elhafed Iaazza. Les experts se sont dits préoccupés «par ce qui semble attester d'un manque de sécurité et d'un environnement hostile envers défenseurs et défenseuses des droits de l'homme au Maroc et au Sahara occidental», citant d'autres formes de répression, notamment les actes de torture, les poursuites judiciaires, les menaces et la surveillance constante.
Par ailleurs, les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené, samedi et dimanche, de nouvelles attaques ciblant les retranchements des forces de l'occupant marocain, a indiqué hier le communiqué militaire N 179 du ministère sahraoui de la Défense. Selon le communiqué rapporté par l'Agence de presse sahraouie (SPS), «les unités de l'APLS ont bombardé, samedi, les positions des forces de l'occupation marocaine dans les régions de Tandekma Bida et Aïdiat situées respectivement dans les secteurs de Bakari et Kalta. L'APLS a mené dimanche des bombardements sur les retranchements des forces de l'occupation à Oum Dakn et Douikat sises respectivement dans les secteurs de Bakari et Kalta. Les unités de l'APLS ont bombardé, rappelle la même source, les positions des forces de l'occupation marocaine dans les régions d'Akrara dans le secteur de Farsia mais également à Tnouched et Ross Oudi Damrane et Akrara Farsik dans le secteur de Mahbès.
De son côté, le membre du Secrétariat national du Front Polisario, chargé de l'Europe et l'Union européenne, Oubi Bouchraya, a déclaré dimanche que les allégations du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, sur un prétendu soutien militaire iranien au Front Polisario, ne reposent sur rien. Le MAE marocain a, dans un entretien télévisé avec la présidente de l'organisation sioniste AIPAC - USA, jeudi dernier, repris son «disque rayé» du Premier mai 2018, selon lequel le «Front Polisario recevrait des armes de l'Iran ainsi qu'une formation militaire pour ses cadres». «Pour la plupart des capitales au monde et les observateurs internationaux, ces assertions sont simplement des blagues qui n'impressionnent personne», a estimé le diplomate sahraoui qui ajoute que «le Front Polisario oppose de nouveau un démenti catégorique et saisit l'occasion pour rappeler au MAE du Maroc le défi, lancé il y a 3 ans, pour présenter des preuves aussi simples soient-elles de ses allégations».

 

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