L'Expression

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L’armée américaine l’a sévèrement recadré

Le pentagone gifle le roi

Avec la défaite cuisante du Makhzen par rapport à l’affaire du président sahraoui, Brahim Ghali, et la crise qu’avait provoquée l’affaire de flux migratoire à Ceuta et Melilla où y compris les mineurs ont été instrumentalisés par le Makhzen, le Royaume chérifien est bel et bien voué aux gémonies.

Le Makhzen ne sait plus où donner de la tête. La banqueroute diplomatique est abracadabrante. Le royaume a essuyé deux cinglants revers, hier, dans le dossier sahraoui à travers le classement sans suite, par la justice espagnole, de plaintes portées contre le président sahraoui et le démenti apporté par l'armée américaine au sujet de sa participation à des manoeuvres dans les territoires occupés. Le porte-parole de l'Africom, le colonel Christopher Karns, a démenti les propos du chef du gouvernement marocain Saâd-Eddine El Othmani qui avait indiqué que les exercices militaires américano-marocains «African Lion 2021», prévus du 7 au 18 juin courant, auront lieu en partie dans le désert du Sahara occidental occupé. Christopher Karns a déclaré que ces exercices se dérouleront uniquement «à travers le Maroc» et dans les frontières internationalement reconnues du royaume, excluant les territoires sahraouis occupés. Le roi Mohammed VI est empêtré dans une spirale diplomatique et politique sans précédent, ce sont les conséquences d'une politique insolente et morbide dont le Makhzen se plaisait avec ostentation d'y recourir. L'affaire du président sahraoui Brahim Ghali a porté un sérieux coup à l' «arrogance» démesurée du Makhzen. Le complot ourdi par le Royaume chérifien à l'encontre du président sahraoui n'est pas destiné à noyer le poisson dans l'eau sur la question sahraouie et l'exigence de l'autodétermination telle qu'exigée par l'ONU, bien au contraire, à travers l'instrumentalisation de l'affaire du président sahraoui, Brahim Ghali, on voulait cibler l'Algérie et l'impliquer dans les soi-disant accusations de tortures et d'exactions à l'égard de certains «Sahraouis» gagnés à la «cause» du Makhzen sur la question du Sahara occidental. Ce jeu trouble s'inscrit dans le même sillage que la campagne de dénigrement de l'Algérie en utilisant des «sous-traitants» algériens à la solde du Makhzen. Même si l'Espagne a tranché chérifien, il reste tout de même un élément important qu'il faut soulever, à savoir la connivence de la nébuleuse du Rachad, cette organisation obscurantiste aux ramifications internationales avec le Makhzen. Avant de démontrer le lien organique qui existe entre le Makhzen et l'organisation obscure du Rachad, il faut rappeler que «La Haute Cour d'Espagne a affirmé mardi dernier qu'il n'y avait pas lieu de prononcer la détention provisoire, ni tout autre type de mesures préventives contre le président sahraoui Brahim Ghali, qui est désormais libre de ses mouvements», a précisé la presse espagnole. Le semblant témoignage d'un certain Fadhal Brika se disant appartenir à la région du Sahara occidental et un «fervent» défenseur de la marocanité du territoire sahraoui, avait accusé les autorités algériennes à travers ses services de renseignements de l'avoir torturé. Ce quidam avait même été pris en charge par l'organisation «Al Karama»,une structure coiffée par le terroriste El Noueimi dont les accointances avec le Qatar sont plus qu'avérées. L'affaire de cet agent qui s'est présenté comme un «sahraoui» qui a subi des tortures par les services de renseignements algériens, son dossier, voire le rapport constitué au niveau de la Commission des droits de l'homme au niveau de l'ONU un certain 6 août 2019, a été ficelé et peaufiné par les éléments du Rachad, à savoir Mourad Dhina qui était directeur exécutif de ladite organisation obscure, El Karama. Dhina n'était pas seul, il y avait aussi, Abbas Aroua et Rachid Mesli, ce qui montre que l'instrumentalisation de l'affaire est bel et bien établie pour cibler l'Algérie et la présenter comme un pays qui est responsable des massacres et de la période du terrorisme islamiste.

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