Pour activer et renforcer le MAEP
Le président de la République démontre l’engagement de l’Algérie

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, vendredi au siège de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba (Éthiopie), l'engagement de l'Algérie à activer et à renforcer le rôle du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) pour relever les différents défis, notamment la consécration de la suprématie de la loi, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice sociale et des droits de l'homme. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux du 34e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du MAEP, en sa qualité de président de ce Mécanisme, le président de la République a déclaré que «l'Algérie, en tant qu'État fondateur de ce Mécanisme, s'engage à veiller à ce que son rôle soit activé pour relever les différents défis, notamment en ce qui concerne la consécration de la suprématie de la loi, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice sociale et des droits de l'homme». «Ces défis nous imposent de travailler dans un esprit de solidarité et de responsabilité pour surmonter les difficultés qui limitent la capacité du MAEP à atteindre les nobles objectifs pour lesquels il a été créé», a souligné le président de la République.
La réunion d'aujourd'hui «intervient dans une conjoncture critique marquée par une montée des défis entravant la bonne gouvernance en Afrique», a-t-il rappelé.
La réunion d'aujourd'hui «constitue une étape essentielle dans le renforcement du rôle du Mécanisme, en tant que cadre opérateur, pour promouvoir la gouvernance et poursuivre l'action afin de parvenir à des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les pays du continent», a ajouté le président de la République, soulignant qu'«à travers notre engagement collectif, nous serons en mesure d'établir des institutions capables de réaliser le développement équilibré et de garantir la prospérité des peuples de l'Afrique». «Notre présence à cette réunion, aujourd'hui, témoigne de notre conviction que le MAEP est un outil essentiel pour atteindre les objectifs de l'Agenda 2063», a-t-il souligné, ajoutant qu'il est devenu «un mécanisme important pour renforcer la bonne gouvernance».
Évoquant «la situation financière critique à laquelle fait face ce mécanisme africain en raison du retard de certains États membres dans le paiement de leurs contributions, ce qui a affecté la mise en oeuvre de ses programmes et activités», le président de la République a appelé les États membres à «remplir leurs obligations financières, en réglant les arriérés ou en apportant des contributions volontaires en fonction des capacités de chaque pays».
«Dans ce cadre, mon pays a décidé d'apporter une contribution volontaire d'un million de dollars pour soutenir le processus d'évaluation, en exécution des conclusions qui en découlent», a soutenu le président de la République.
Ce sommet du MAEP comprend «des clauses essentielles», notamment l'examen du «rapport périodique sur la gouvernance en Afrique 2025, qui sera axé sur la gestion des ressources naturelles de l'Afrique», et l'examen d'un plan stratégique du mécanisme pour la période 2025-2028».
Tebboune a affirmé que «l'Algérie demeurera un partenaire actif dans le soutien de ce Mécanisme et le renforcement de sa position au sein de l'Union africaine», appelant les États membres à «unir leurs efforts pour atteindre les objectifs communs».
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement, membres de ce Mécanisme africain, ont pris part aux travaux du Sommet, aux côtés de responsables des différentes structures et institutions
de l'UA.