L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Causes palestinienne et sahraouie

Les deux «batailles» de l’Algérie

La question palestinienne a été au cœur du 31e Sommet arabe qui s’est tenu les 1er et 2 novembre 2022 à Alger.

La tenue du 1er Forum parlementaire Indonésie-Afrique à Bali a donné l'opportunité à l'Algérie de rappeler et d'afficher son soutien inébranlable aux droit des peuples à décider de leur destin, à disposer d'une patrie. Membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU de surcroît elle donne de la voix à chaque fois qu'un peuple est agressé, subit une injustice, est privé de ses droits fondamentaux à l'indépendance, comme c'est le cas aujourd'hui en Palestine, à Ghaza ou au Sahara occidental. Son combat est noble. Tous les peuples doivent vivre libres dans la prospérité et la tolérance... L'Algérie le dit haut et fort encore une fois. Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a rappelé, dimanche, la responsabilité qui incombe au Conseil de sécurité dans la protection du peuple palestinien, appelant à accélérer la décolonisation au Sahara occidental, dernière colonie en Afrique. «Mon pays, l'Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, a affirmé maintes fois que la situation dans les territoires palestiniens occupés et à Ghaza ne peut être passée sous silence», a-t-il dit, dans une allocution lue en son nom par le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté nationale à l'étranger du Conseil de la nation, Mohamed Amroune. «Rappeler ici la responsabilité qui incombe au Conseil de sécurité dans la protection du peuple palestinien» et de «plaider pour que l'occupation sioniste réponde de ses crimes et de ses violations du droit international», est impératif, a-t-il jugé. «Alors que nous évoquons les mouvements de libération et la Conférence de Bandung, nous ne pouvons ignorer la persistance du fait colonial au Sahara occidental occupé», a-t-il, en outre, soutenu, appelant à «accélérer la décolonisation dans la dernière colonie en Afrique». Deux «batailles» pour l'Algérie. En ce qui concerne la cause palestinienne, il a été question d'unifier ses rangs, avant tout. Ce que l'Algérie réussira à faire de façon éclatante. Il faut rappeler que c'est le 6 décembre 2021 que le chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé l'organisation d'une Conférence unificatrice des factions palestiniennes qui devait se tenir dans la capitale algérienne.
La question palestinienne portée, à bout de bras, par l'Algérie se retrouvera, près de trois semaines plus tard, au coeur du 31e Sommet arabe qui s'est tenu les 1er et 2 novembre 2022 à Alger. C'est lors de cet évènement que sera réaffirmée la centralité de la cause palestinienne et la préservation de l'unification des rangs palestiniens, pour oeuvrer à conférer davantage de visibilité à la cause palestinienne. Il faut rappeler aussi que c'est le 15 novembre 1988, au Palais des Nations, au Club des Pins (Alger), lors de la tenue du Conseil national de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), que l'emblématique défunt président Yasser Arafat avait proclamé la création d'un État palestinien indépendant avec El-Qods Al-Charif comme capitale. Un objectif encore d'actualité aujourd'hui... Pour ce qui est du Sahara occidental, inscrit sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes qui restent à décoloniser, l'Algérie n'a eu de cesse d'appeler à la tenue d'un référendum d'autodétermination qui puisse permettre à son peuple de décider pour son indépendance, conformément aux nombreuses résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU. Le Sahara occidental occupé par le Maroc reste à ce jour un déni de justice pour travestir l'Histoire. Celle du peuple sahraoui colonisé. Spolié de son droit à l'autodétermination, à l'indépendance depuis que le royaume l'a mis sous tutelle en 1975. Pour en faire la dernière colonie d'Afrique. «C'est le dernier avant-poste de l'occupation coloniale en Afrique qui doit être démantelé dans l'accomplissement de la vision des pères fondateurs à lutter pour une Afrique pleinement indépendante et souveraine», dira à ce propos l'ex- président défunt du Zimbabwe Robert Mugabe. Une tâche qui reste à accomplir. Un droit à rétablir.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré