Message du président Tebboune au sommet Arabo-islamique
«Pas de paix sans la fin de l’occupation!»
Le président de la République a appelé la communauté internationale à adopter des mesures fermes contre l’entité sioniste...
La cause palestinienne au coeur. Tebboune a encore une fois réaffirmé le soutien de l'Algérie au peuple palestinien. Dans un discours prononcé en son nom par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors du sommet arabo - islamique en Arabie saoudite, l'Algérie a réaffirmé son soutien indéfectible à la cause palestinienne et son engagement en faveur de la stabilité au Liban. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que depuis l'entrée de l'Algérie au Conseil de sécurité, elle veille à maintenir l'attention internationale sur les crises du Moyen-Orient, particulièrement celles de la Palestine et du Liban. Le président Tebboune a profité de ce sommet pour annoncer que l'Algérie répondra favorablement à la demande formulée pour relancer le débat sur l'adhésion de la Palestine comme membre à part entière des Nations unies. Selon lui, cette démarche s'impose comme une étape cruciale pour renforcer la légitimité du peuple palestinien sur la scène internationale. Dans son discours, le président Tebboune a dressé un tableau sombre des perspectives au Moyen-Orient, dénonçant ce qu'il a qualifié de «guerre génocidaire» en cours à Ghaza et du risque d'embrasement de la région. «Il n'y a aucune perspective de mettre fin à cette guerre atroce contre Ghaza ni d'épargner le Liban des effets dévastateurs de ce conflit,» a-t-il déclaré. Il a également évoqué l'absence d'une volonté de l'entité sioniste à arrêter son expansion coloniale, nourrissant la crainte d'une guerre régionale aux conséquences incalculables.
Le président Tebboune a mis en garde contre une tentative méthodique de neutraliser la question palestinienne, à travers trois principaux leviers: vider le projet national palestinien de son essence, écarter l'idée d'un État palestinien comme condition centrale d'une paix durable, et anéantir le principe fondamental de «la terre contre la paix». Selon lui, l'illusion d'une paix imposée par le colon sioniste, façonnée selon ses propres désirs et ambitions, va à l'encontre de toutes les résolutions internationales exigeant la fin de l'occupation des territoires palestiniens et arabes. Pour le président Tebboune, il est impératif de redoubler les pressions diplomatiques, politiques et économiques sur cette entité génocidaire afin de la contraindre à stopper ses agressions. «Les sanctions, comme le gel de sa participation aux Nations unies et l'imposition d'un embargo sur les armes à destination de cet occupant, demeurent des options dissuasives pour mettre fin à sa guerre contre Ghaza et le Liban,» a-t-il précisé. Le président Tebboune a également insisté sur l'importance de renforcer les acquis politiques, diplomatiques et juridiques obtenus par la Palestine, pour contrer les plans sionistes visant à effacer son identité. «Un large soutien international à la solution à deux États reste une étape déterminante pour préserver les fondements de l'État palestinien, indépendant et souverain,» a ajouté le président Tebboune. Enfin, le président de la République a exhorté la communauté arabe à se rassembler autour des peuples palestinien et libanais, soulignant que l'avenir de Ghaza après la guerre ne devrait être déterminé que par les Palestiniens eux-mêmes. «De même, l'avenir du Liban doit rester entre les mains des Libanais seuls,» a-t-il martelé, plaidant pour le respect de leur souveraineté dans cette période de turbulences.