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Pour mettre la main sur le gaz de Ghaza

Trump veut déporter les Palestiniens

Les larmes de vipère n’ont jamais trompé personne ; les USA veulent déporter les gens hors de leur terre ancestrale.

Ce qui fut au départ un simple lapsus est devenu au fil des jours une politique qui dépasse de loin l’option nazie qui consistait à déporter les juifs pour « la solution finale ». Aujourd’hui, le même raisonnement semble animer les locataires de la Maison- Blanche qui réfléchissent de la même manière, en cherchant à réaliser hypocritement ce que l’armada sioniste n’avait pas pu réaliser en 470 jours de bombardements avec des bombes américaines jamais utilisées auparavant. Écoutons Trump : « Il est inhumain de laisser les gens vivre à Ghaza dans ces conditions (…), nos relations avec Israël s’améliorent très vite (…) Nous allons nous concentrer sur leur déplacement (…) Les Palestiniens n’ont pas d’autre choix que de quitter Ghaza (…) Nous voulons que la paix règne au Moyen-Orient et dans le monde entier (…) La Jordanie et l’Égypte refusent de les accueillir mais finiront par l’accepter (…) Tout est détruit, il n’y a aucune vie là-bas. Nous avons suffisamment de moyens dans la région pour reconstruire Ghaza. Ghaza a vécu des ères de violence. Si on leur trouve une terre, ce sera mieux qu’à Ghaza. Ce n’est plus un endroit pour y vivre. Il faut qu’ils obtiennent une terre plus belle et meilleure. Il se peut qu’elle se trouve en Égypte et en Jordanie ». Il pense au désert du Sinaï pour leur trouver un endroit où mourir dans le silence. Mais les Palestiniens ne le pensent pas de cette manière. Ils s’accrochent à leur terre et comptent y rester, quitte à demeurer dans la nature, sans rien, mais sur leur terre. Il faut se souvenir des larmes versées quand ils ont repris la marche vers le nord par le boulevard Rachid. Ils étaient aux anges, avec leurs baluchons sur les épaules et leurs bébés sur les bras. Revenons aux raisons qui ont provoqué le cyclone Al Aqsa du 7 octobre qui a fait pleurer les fascistes de tout bois. En entamant des excavations dans la mer Méditerranée, les Israéliens ont découvert de grandes nappes de gaz dans le périmètre de Ghaza. Ils ont aussitôt fait appel aux grandes entreprises de forage, ont signé des contrats. Trois entreprises de forage majeures se sont installées et ont commencé à creuser. Les Palestiniens de Ghaza ont vu ce qu’il se tramait sur leur terre. Il fallait trouver un moyen pour stopper ce pillage à ciel ouvert. Ils ont commencé à préparer leur riposte qui sera retenu dans les annales de l’Histoire. Les Israéliens savaient ce que préparait la résistance palestinienne mais ont laissé faire pour avoir des arguments de riposte et de tout détruire pour les chasser définitivement de leur terre. On se souvient des larmes de crocodile et des fausses images d’enfants brûlés, etc. pour justifier leurs crimes. Au bout de 470 jours de destructions massives et de crimes majeurs sur une étendue de 750 km2, ils ont tout rasé mais sans gagner cette guerre destinée à exterminer des civils. Ils ont dû aller à des négociations puis au cessez-le-feu afin de reprendre le souffle, en attendant que le pouvoir change aux USA pour ramener leur allié qui se soucie peu des convenances. Et depuis le retour de Trump, les maîtres de Tel-Aviv sont aux anges. Netanyahu, filé par les yeux de la CPI et des pays qui n’hésiteraient pas à le mettre en taule, a dû prendre un chemin tortueux pour arriver à Washington et tomber dans les bras de son sauveur. Il est arrivé exténué mais a eu les honneurs d’accueil à la Maison- Blanche, comme s’il s’agissait d’un chevalier qui aurait gagné toutes les guerres. Lors de sa rencontre avec ce dernier, Trump a dit : « Il y a d’autres pays qui veulent les recevoir. Certains chefs d’État ont pris attache avec nous pour proposer l’accueil des Palestiniens chez eux (…), cette portion va nous appartenir pour longtemps.» Désormais, il n’y a plus de différence entre ceci et cela. La déportation est annoncée. Trump reconnaît enfin : « Ghaza sera sous notre contrôle. »

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