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Hépatite «B» en Algérie

5000 cas par an

Le ministère de la Santé a mis en place un dépistage systématique d’infections virales.

La septième et dernière session 2021 de «Media Training», formation dispensée périodiquement par les «laboratoires pharmaceutiques Roche-Algérie» à l'endroit des journalistes, s'est tenue, hier, à Alger.
Le thème de cette session a concerné «le cancer du foie, fardeau de la maladie et complexité du parcours de soins du patient en Algérie», sa prise en charge en Algérie et les avancées thérapeutiques réalisées dans ce domaine...
La vingtaine de journalistes nationaux, spécialisés dans l'information médicale et pharmaceutique, présents à cette session, a eu le privilège d'assister à une conférence animée à son intention, par l'éminent professeur Nabil Debzi et chef de service hépatologie au CHU Mustapha Pacha depuis 2013. Le professeur Debzi a présenté pas moins de quatre thèmes relatifs à l'objet de la rencontre. La première approche traitait de l'épidémiologie du cancer du foie dont le dépistage est important notamment auprès des populations à risque et qui est généralement lié à la cirrhose, dont il est l'origine. Le diagnostic, en général et les facteurs de risque et l'impact du retard du bilan de la maladie en particulier se manifestent, pour le virus «B» par la transmission verticale (de la mère à l'enfant) sexuelle, pour le virus «C» par transmission parentérale, qui nécessite un vaccin. Il se manifeste par l'obésité (boissons sucrées, genre limonade) par l'alcool et une certaine industrie alimentaire nocive. Présentant un état des lieux de l'hépatite «C» en Algérie, lors de l'année 2012, Debzi souligne que la région Est, foyer de ce cas, où son traitement hospitalier est gratuit dans 45 centres de prise en charge, soutenus par cinq laboratoires publics. Ainsi, quelque 5 000 patients sont traités annuellement du virus hépatite «B». Toutefois, a-t-il indiqué, le dépistage, à la fois «simple et difficile, doit se faire semestriellement»: échographie experte, marqueur tumoral (prélèvement sanguin), confirmation du diagnostic... Dans une note de synthèse des travaux de cette journée, le professeur. Debzi relève que dans le monde, le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la cinquième cause de cancer et la seconde, en termes de mortalité, suite à un cancer. 80% des cancers primitifs du foie se développent sur un foie de cirrhose. En Algérie, la prévalence est probablement sous-estimée, en raison de ses frontières Nord avec les pays de la Méditerranée et Sud avec l'Afrique subsaharienne, où les incidences sont plus élevées. Les facteurs de risque sont: les hépatites virales liées aux infections par le virus de l'hépatite B (VHB) ou de l'hépatite C (VHC), l'alcool et l'obésité. Le traitement de choix du CHC reste essentiellement chirurgical, basé sur la résection ou la transplantation hépatique. L'avènement de nouvelles approches thérapeutiques médicamenteuses montre un impact positif sur la survie. En ce qui concerne l'infection par le VHC en Algérie, une prévalence élevée est notée dans les wilayas de l'Est.
Le second facteur de risque du CHC est le VHB. Dans un travail local publié récemment ayant inclus 1 876 patients porteurs chroniques du VHB, il avait mis l'accent sur les disparités géographiques avec identification, de quatrefoyers de haute prévalence: Adrar-Bechar (Sud-Ouest), El-Oued-Tébessa (Est), M'sila-Sétif (Nord Centre) et Oran-Aïn Témouchent (Nord-Ouest) et une prédominance du VHB «sauvage» à Sétif. Pour répondre à cette problématique, le ministère de la Santé a mis en place un dépistage systématique de ces infections virales, qui ont contribué à la mise à disposition des nouvelles thérapies anti-VHC. Cependant, le plan cancer 2015-2019, mis en place, n'inclut pas le CHC, sur la liste de forte prévalence de cancers en Algérie.

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