L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Relance des secteurs des mines, industrie, agriculture, énergies renouvelables et réformes bancaires

Algérie nouvelle : la mise sur orbite

Le secteur pétro-gazier sera le bras armé de cette entreprise qui doit permettre au pays de relever ces challenges pour réussir la diversification de son économie.

L'Algérie est à la croisée des chemins sur le plan économique. 2022 doit être l'année qui signera le début de son affranchissement à la rente pétrolière. Le train est déjà en marche. Le terrain commence par être déblayé. 679 projets d'investissement, sur un total de 877 projets doivent être débloqués. L'annonce a été faite par le président de la République lors d'un Conseil des ministres qu'il avait présidé le 16 janvier dernier. Ce qui doit permettre d'assainir le climat des affaires. Une condition sine qua non pour attirer les investisseurs qu'ils soient nationaux ou étrangers. Force est de constater que cela commence à frétiller de ce côté-là, notamment en ce qui concerne le secteur agricole. Une délégation d'opérateurs américains intéressés par l'investissement en Algérie, effectue depuis le 15 janvier une tournée qui doit prendre fin, aujourd'hui, à travers plusieurs wilayas en vue d'explorer des opportunités de partenariat. Cet intérêt pour le marché national se manifeste par le biais d'une initiative baptisée «US agriculture road show to Algeria 2022». Elle a permis à 14 cadres représentant sept entreprises américaines opérant dans différentes filières agricoles de visiter des sites et de rencontrer des agriculteurs algériens dans neuf wilayas du pays (Oran, Mostaganem, Mascara, Annaba, Souk Ahras, Guelma, Khenchela, El Oued et Hassi Messaoud) afin de discuter d'opportunités d'affaires. La société AgRI International spécialisée dans les solutions agricoles clés en main, la société Roberts International Agricultural Development LLC qui active dans la production laitière et dans la construction de parcs d'engraissement de bovins de boucherie, et Texas Biotechnology Inc. ayant développé une gamme de produits de bio-régénération des sols, figurent parmi les potentielles entreprises US susceptibles de s'installer sur le territoire national. Autre hôte de marque: Lord Richard Risby. L'envoyé du Premier ministre britannique, chargé du partenariat économique avec l'Algérie, a affiché la disponibilité de son pays pour explorer les opportunités de coopération et de partenariat entre les entreprises des deux pays, notamment dans le secteur d'énergie. Une opportunité pour le pays qui élargit sa palette de partenaires dans le domaine des énergies renouvelables, particulièrement, qui constitue un des fers de lance de son plan de relance économique. Il faut souligner que c'est un chantier phare du président de la République. L'Algérie qui a pour objectif de diversifier ses sources énergétiques à travers un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15000 MW d'électricité à l'horizon 2035, dont 4000 MW d'ici à 2024, a programmé la réalisation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1000 MW. 11 sites pour la réalisation du projet de «Solaire 1000», qui comprend des stations de production d'énergie solaire d'une capacité globale de 1000 mégawatts, ont été retenus. En attendant le lancement effectif de la nouvelle Société algérienne des énergies renouvelables, Shaems, un groupe de travail spécialisé a été mis sur pied pour préparer les documents relatifs à l'appel d'offres destiné aux investisseurs. Affaire à suivre. Un autre projet d'envergure reste bloqué dans les starting-blocks: l'exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet. L'Exécutif en a fait l'un de ses projets-phares. Un choix qui s'est imposé au vu de ses réserves estimées à 3,5 milliards de tonnes, mais aussi parce qu'il donne un nouveau cap à l'économie nationale. Son démarrage avait été annoncé pour la fin du mois de mars 2020. Pareil pour le mégaprojet de mine de zinc de Béjaïa, à Oued Amizour, dont les travaux doivent débuter au troisième trimestre de l'année 2021. En ce qui concerne le phosphate, trois wilayas: Tébessa, Souk Ahras et Annaba sont concernées par le lancement d'un mégaprojet d'un montant de 6 milliards de dollars. L'exploitation de cette matière première a pour particularité de receler, en toile de fond, un projet intégré incontestable. L'Algérie n'a pas caché son ambition de jouer dans la cour des grands dans ce secteur. Ses potentialités sont attestées. Elle s'adosse à des réserves de phosphate de 2,2 milliards de tonnes qui la hissent au 3e rang mondial. Autant d'atouts. Autant de projets en stand-by. Autant de défis à relever en 2022. Le secteur pétro-gazier sera incontestablement le «bras armé» de cette entreprise qui doit permettre au pays de relever ces challenges pour réussir la diversification de son économie.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours