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L’écrasante majorité des villes croulent sous les déchets ménagers

Beldjoud hausse le ton

40 wilayas ont bénéficié de 40 milliards de dinars destinée à l’environnement et la collecte des déchets ménagers.

Parmi les grands problèmes auxquels doivent répondre les maires fraîchement installés, celui de la propreté de nos villes passe pour celui qui a donné le plus de fil à retordre aux responsables locaux. Et pour cause, les interruptions et les dysfonctionnements dans le ramassage des déchets ménagers, ont engendré une situation inextricable pour les citoyens, autant que pour les services des APC, dans la mesure où quelles que soient les solutions appliquées, les rues des grandes villes comme celles des petites bourgades, n'ont pas échappé au désordre et la saleté. Une situation qui s'explique par l'incompétence des élus qui étaient en poste, ces dernières années, et ce malgré l'affectation de budget conséquent pour ce volet. C'est ce qui a poussé, ce jeudi le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, à tirer la sonnette d'alarme en séance plénière, en exhortant les élus à
«être à la hauteur de leurs responsabilités, car, tous les moyens humains et matériels sont mis à leur disposition.
Les 40 wilayas ont bénéficié de 40 milliards de dinars durant les dernières années. Cette enveloppe est destinée à l'environnement et la collecte des déchets ménagers. Cela traduit l'importance accordée au secteur». Un rappel à l'ordre qui intervient en parallèle avec la mise en place de nouveaux mécanismes de gestion des collectivités locales, qui vont être dûment appuyés par la révision des Codes communaux, visant à leur conférer plus de prérogatives, pour atteindre un fonctionnement totalement dédié au développement local et à la prise en charge des préoccupations des citoyens. Or, pour atteindre ces objectifs majeurs, il est clair que le volet de l'environnement et la collecte de déchets, constituent un test de taille qui révélera ou pas, lors des bilans, la compétence et l'engagement des nouveaux élus à apporter le changement espéré par leurs électeurs.
D'autant plus qu'il est inconcevable de prétendre à hisser les collectivités locales au rang de la performance, alors que celles-ci butent sur des problèmes techniques et d'organisation tels que celui du ramassage des ordures, et le maintien de la propreté. C'est une entorse aux directives et aux ambitions de changement contenus dans les engagements de l'Algérie nouvelle. Par ailleurs, il est clair que le citoyen a un rôle à jouer dans la concrétisation de ces objectifs, qui réside dans son comportement et dans l'impératif d'atteindre une culture de civisme. Car, il faut le dire, qu'avec tous les moyens que peuvent mettre les pouvoirs publics à la disposition des élus, si les citoyens ne prennent part à cette approche, nos villes resteront toujours sales, et en proie à une anarchie chronique. Autrement dit, l'évolution vers un système efficace pour la propreté de nos villes n'incombe pas uniquement aux élus. Elle demeure tributaire d'une association étroite entre les élus et les citoyens pour éradiquer les causes et les pratiques qui ont engendré cette situation. Cela étant, en dehors de ce cas de figure, sous d'autres cieux, d'autres expériences et d'autres solutions ont donné des résultats probants, après l'instauration d'un système d'amende , pénalisant tout dépôt d'ordure en dehors des horaires fixés par la mairie. Toute la question est de savoir, si ce système pourrait être applicable en Algérie et dans la conjoncture actuelle?

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