L'Expression

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«Fake News», Cyberattaque et cybermalveillance

C’est la guerre!

Il semblerait que les ennemis de l’Algérie soient revenus à la charge, à la faveur du mois sacré de Ramadhan, une période des plus sensibles.

Il suffit d'une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Un adage qui s'est confirmé le week-end dernier avec l'information sur la liste des prix des véhicules Renault. Une «info» qui, en quelques minutes, a mis tout le pays en effervescence. Dans un autre temps, elle serait passée inaperçue en étant rangée dans la case des canulars rama- dhanesques. Mais le timing et la succession de «fake news» du même genre laissent penser qu'il s'agit d'une nouvelle cyberattaque contre l'Algérie. En effet, depuis plusieurs mois, le cyberespace algérien a fait face à diverses tentatives de déstabilisation à travers la distillation de fausses informations. Elles ont été «repoussées» avec brio par les «brigades-Web», ainsi que la conscience de la plupart des internautes. Néanmoins, il semblerait que nos ennemis soient revenus à, la charge, à la faveur du mois sacré de Ramadhan. Cette période des plus sensibles a été marquée par une série de fausses informations qui ont précédé celles du concessionnaire automobile français. Ainsi, on a eu droit au classique faux décès de l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Même si c'est la énième fois que cette fausse information est donnée, elle aura quand même fait le tour de la Toile. Des «fake news» plus graves ont aussi circulé ces derniers temps. À l'instar de celle relative aux manifestations des supporters du Mouloudia d'Alger et les appels à gagner la rue. Les vaccins contre le coronavirus ont eux aussi eu droit à une nouvelle couche. Une «fake news» sur le décès de personnel médical a aussi circulé. Il s'agit là de sujets qui semblent avoir été bien ciblés par les auteurs de ces intox, au vu de leur délicatesse et la sensibilité qu'elles peuvent engendrer. Si elles n'avaient pas été «stoppées» à temps, elles auraient même pu mener vers des troubles sociaux. Ce qui confirme, pour les plus sceptiques, que leurs auteurs avaient bel et bien une idée derrière la tête. D'ailleurs, le fait qu'une guerre électronique ait été enclenchée contre le pays n'est plus un secret. Cela a même été «officiellement» reconnu par les plus hautes autorités du pays. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, l'a encore rappelé cette semaine. Dans une interview accordée aux sites électroniques elhadath Dz et Eldjzaireldjadida Dz, Ammar Belhimer a fait état de la détection de tentatives de piratage ciblant actuellement plusieurs sites électroniques connus pour défendre les intérêts de l'Algérie. «Cela a été le cas, notamment lors de l'opération de transfert ou d'hébergement de contenu en Algérie, que l'entreprise de télédiffusion d'Algérie (TDA) oeuvre à contrecarrer», a précisé le ministre. Une révélation qui vient nous rappeler l'épisode de la fin de l'année dernière où des hackers marocains s'étaient attaqués aux sites d'institutions algériennes. Il s'en est suivi une grande réplique de la part de leurs homologues algériens. Très patriotes, ils ont «contré» ces agressions avant de «bombarder» l'ennemi. Il s'agissait là d'une première bataille directe dans cette guerre d'un nouveau genre. Elle intervenait au moment de l'éclatement de la guerre entre le Polisario et les forces d'occupation marocaines. Depuis, les choses se sont calmées, mais les «bruits de claviers», continuent de résonner à nos frontières virtuelles! Car, en plus des cyberattaques et des fake news, la«dz- blogosphère» est marquée par une une recrudescence des cybermalveillance. Elles viennent de l'étranger, de parties  inconnues. Comme les fausses annonces de recrutement d'entreprises publiques qui pullulent sur les réseaux sociaux, grâce à des liens sponsorisés. Des escroqueries à la loterie, l'hameçonnage ou phishing, sont aussi de plus en plus nombreux. On est donc en pleine guerre, celle où l'on tire la moindre balle pour autant de dégâts...

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