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Rencontre entre le président de l’Anie et les partis en lice aux législatives

Charfi appelé à réhabiliter les exclus de la course

Le traitement des dossiers de candidature par les délégations locales de l’Anie est remis en cause.

Des partis dénoncent le rejet «abusif » des dossiers de plusieurs candidats, voire des listes de candidatures à la députation, après examen par les délégations locales de l' Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Des candidats auraient été exclus de la course sur «un simple soupçon» de corruption, une prétendue liaison avec les milieux de l'argent sale, ou à cause d'une application «un peu exagérée» des dispositions de la loi électorale. Des chefs de partis estiment que le principe de présomption d'innocence ait été bafoué. Le traitement des dossiers de candidature par les coordinateurs des délégations locales de l'Anie est remis en cause. Dans leurs décisions d'éliminer des candidats, voire des listes de la course des législatives, les commissions de validation de candidature se sont référées aux dispositions des articles 91 et 200 de la loi organique portant Code électoral. «Le président de l' Anie sera appelé à prendre une décision politique à même de sauver le scrutin prochain des législatives» a soutenu, hier, Tahar Benbaïbèche, président du Fedjr El-Djadid, arguant que «de nombreux leaders de partis en lice se sont plaints de la situation catastrophique induite par les rejets excessifs de l' Anie», cela malgré le fait que les partis ont la possibilité de faire recours auprès du tribunal administratif, dont le jugement n'est susceptible d'aucune voie de recours. Pour Mohamed Benalia du parti Talaiou El-Hourriyet, «les décisions des démembrements de l' Anie risquent de grossir les rangs des boycotteurs». Par ailleurs, peu de partis prennent part à ce scrutins avec des listes constituées par leurs militants et sympathisants. Faute d'ancrage dans la société, la quasi-majorité des partis a ouvert ses listes aux candidats extra-muros. En fait, ce sont les responsables de six partis en lice aux législatives anticipées du 12 juin prochain, en l'occurrence le mouvement El-Bina, le MSP, Jil Jadid, El-Fedjr El-Djadid, El-Adala et Sawt Chaâb (voix du peuple) qui ont pris sur eux l'initiative de demander une rencontre avec Mohamed Charfi. De ce fait, le président de l'Anie, invite, tous les responsables des partis prenant part à ce rendez-vous électoral à une rencontre de concertation qui sera organisée aujourd'hui au siège national de cette instance. A titre de rappel, l'Anie a validé les dossiers de 19 partis, ayant à répondre aux conditions dictées par la loi électorale. Il convient de préciser que l'article 191 cité par les mécontents stipule que la liste de candidatures présentée, sous peine d'être rejetée, doit tenir compte de la parité femmes-hommes et réserver, au moins, la moitié des candidatures aux candidats âgés de moins de 40 ans, et qu'au moins, le un tiers des candidats de la liste aient un niveau universitaire. D'autres dispositions, dont l'application est jugée «erronée», sont celles de l'article 200 de la loi électorale qui stipule que le candidat doit avoir accompli les obligations du Service national, ou en être dispensé, ne pas avoir fait l'objet d'une condamnation définitive à une peine privative de liberté pour crimes ou délits et non réhabilité, à l'exception des délits involontaires. Il doit aussi justifier de la situation vis-à-vis de l'administration fiscale, n'étant pas connu de manière notoire pour avoir eu des liens avec l'argent douteux et les milieux de l'affairisme et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs ainsi que sur le bon déroulement des opérations électorales, n'ayant pas exercé deux mandats parlementaires consécutifs ou séparés. 

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