Le Premier ministre reçoit l’ambassadeur des États-Unis à Alger
Comment améliorer les relations bilatérales
Larbaoui a également reçu, au Palais du gouvernement, l’ambassadrice de la République de Slovénie en Algérie, Mme Kramburger Mendak

Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a reçu, hier à Alger, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique Mme Elizabeth Moore Aubin. Lors de ce tête-à-tête, les deux parties ont examiné «l’état des relations privilégiées entre l’Algérie et les États-Unis d’Amérique et les différents
aspects de la coopération bilatérale». Cette rencontre a également été l’occasion de mettre en avant «la volonté commune qui anime les dirigeants des deux pays et leur souci de renforcer le partenariat algéro-américain dans divers domaines, de l’étendre, de le diversifier et de le mettre au service des intérêts communs des deux pays et peuples amis», a-t-on appris auprès du département de Larbaoui à l’issue de cette entrevue. Larbaoui et S. E. Mme Aubin ont également passé en revue «les questions régionales et internationales d’intérêt commun», tout en soulignant «l’importance de l’intensification de la concertation bilatérale entre les deux pays pour relever les défis communs au service de la paix, de la stabilité et du développement, notamment dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-on révélé de même source.
Larbaoui a ensuite reçu, au Palais du gouvernement, l’ambassadrice de la République de Slovénie en Algérie, Mme Kramburger Mendak. Selon un communiqué des services du Premier ministre, cette rencontre «a été l’occasion d’aborder l’état et les perspectives des
relations algéro-slovènes et de passer en revue les différents volets du partenariat bilatéral dans divers domaines. Notamment dans le secteur économique, à la lumière des résultats de la visite effectuée par le Premier ministre slovène, Robert Golob, en Algérie et des entretiens qu’il a eus, à cette occasion, avec le président de la République Abdelmadjid Tebboune», a-t-on indiqué. Larbaoui et Mendak ont alors abordé «les questions régionales et internationales d’actualité, notamment les développements de la situation dans les territoires palestiniens occupés, soulignant la poursuite de la coordination commune, en tant que membres non permanents au Conseil de sécurité, concernant les différentes questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil onusien», a-t-on ajouté. L’Algérie a entamé son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU le 1er janvier 2024 aux côtés de la Sierra Leone, de la Corée du Sud, du Guyana et de la Slovénie. Ce dernier court jusqu’au 31 décembre 2025. C’est la quatrième fois de son histoire que l’Algérie occupe un siège non permanent au Conseil de sécurité, après les mandats de 1968-69, 1988-89 et 2004-05.
Parmi les priorités de l’Algérie au sein de l’organe principal de l’ONU, le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.
L’Algérie contribuera aussi au sein du Conseil de sécurité à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes.