L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L'Algérie et le FMI se concertent

Dans l'«enfer» de la Covid-19

La situation économique du pays a été exposée par le ministre des Finances Aïmen Benabderrahmane dans ce contexte sanitaire mondial dévastateur.

Nouveau rendez-vous entre le Fonds monétaire international et le grand argentier du pays. Il intervient à un moment où l'Algérie s'apprête à faire face à une troisième vague de coronavirus.
La situation qui semblait visiblement maîtrisée, s'est dégradée avec l'apparition de variants britannique et nigérian détectées à travers de nombreuses régions qui ont fait exploser le nombre de contaminations et de décès. Une détérioration significative qui est due à un relâchement, à un abandon, flagrant du respect des gestes barrières, du port du masque notamment. Ce qui conduit les pouvoirs publics à reconfiner partiellement une dizaine de wilayas. C'est dans ce contexte, dans l'enfer de la Covid-19, que le ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, s'est entretenu jeudi, par visioconférence, avec le directeur du département du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Moac) au Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, et son équipe. Sur quoi ont porté les échanges entre les deux parties? Cette rencontre qui rentre dans le cadre des réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire International (FMI), a constitué «une occasion pour échanger sur les retombées économiques et les défis imposés par la Covid-19, sur la nature des réponses de politique économique adoptée par l'Algérie pour faire face à cette crise» a souligné un communiqué du ministère des Finances rendu public le 29 avril qui a précisé que l'échange a porté essentiellement sur la meilleure manière pour le FMI de continuer à apporter son appui technique au pays. Dans ce registre, la riposte de l'Algérie pour réduire l'impact du Sars-Cov-2 sur l'économie nationale a été mise en exergue lors de l'intervention du grand argentier du pays.
Les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie ont nécessité la mobilisation de moyens budgétaires additionnels d'un montant de 1,3 milliard de dollars, a déclaré Aïmen Benabderrahmane qui a souligné les efforts déployés par l'Algérie sur les plans fiscal, économique et social, pour faire face aux répercussions socio-économiques de la Covid-19.
La question des chantiers des réformes qui ont été lancés était évidemment incontournable. Où en est-on? Sur «le plan fiscal, notre pays a engagé une réforme basée essentiellement sur la modernisation de l'administration des impôts et l'élargissement de l'assiette fiscale, tout en oeuvrant à impliquer davantage la population activant dans le secteur informel» a indiqué le successeur de Abderrahmane Raouya, qui a fait savoir que «l'Algérie procède actuellement à une rénovation de la politique budgétaire, basée sur la rationalisation de la dépense publique et visant à une meilleure maîtrise des risques budgétaires» sur le plan de la gouvernance budgétaire. «Des réformes ont été engagées pour la dynamisation du marché de capitaux et l'amélioration de la gouvernance des banques publiques à travers la séparation des fonctions de gestion et de supervision» concernant le volet financier et bancaire a-t-il ajouté.
Le directeur du Département du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Moac) au Fonds monétaire international (FMI), a de son côté appelé à la poursuite de ces efforts et à ne pas baisser les bras avec l'embellie qui s'esquisse. «Même si une reprise économique mondiale est prévue pour 2021, l'engagement continu des politiques publiques reste indispensable pour soutenir cette reprise», a recommandé Jihad Azour. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré