Oran:Aïn El Türck
Démolitions et poursuites judiciaires
Les extensions illicites ou encore le squat des trottoirs sont une préoccupation pour les autorités
Si le relogement se poursuit de manière effrénée, il en est de même pour les opérations de démolition qui se poursuivent également, et ce dans le cadre, en plus de l’embellissement de la cité, de la libération du moindre espace public squatté pour l’annexer aux services propriétaire, les domaines. Les extensions illicites ou encore le squat des trottoirs font l’objet des visites rendues par des bulldozers aux moteurs à la fois vrombissants et puissants dotés de la pelle charriant, sans fléchir ni reculer, d’importantes masses de béton. Tel est le constat relevé dans la ville abritant la plus grande station balnéaire du pays, Aïn El Türck, très précisément au lieu-dit Saint Roch. Dotées des textes réglementaires, les autorités de cette municipalité n’ont aucunement cédé aux supplications d’un squatteur assistant impuissant à la chute libre de «sa» construction illicite qu’il a dressé, sans aucune autorisation, au pied de la falaise bordant la RN2 reliant Oran à Aïn El Türck, et mitoyen du somptueux sites touristiques dit Le rocher de la Vieille, à l’entrée est de la ville côtière d’Aïn El Türck. Il s’agit d’une «belle» habitation constituée d’un rez de chaussée et un niveau. «Son propriétaire a jugé utile de verser dans l’illégal en s’en prenant à la frange maritime alors que ce foncier domanial est protégé pas plus d’un texte règlementaire», a-t-on fait savoir. «Cette opération de démolition a été diligentée par les services de l’urbanisme prés l’Apc d’Aïn El Türck», a-t-on expliqué. Cette bâtisse est en fait une infrastructure érigée quelques années auparavant par une tierce personne dans le but d’établir une activité liée à l’élevage des moules avant de renoncer à l’activité en question pour procéder aux transformations du lieu en lieu habitable», a-t-on fait savoir. Aux fins de réussir ce genre d’opérations, l’ensemble des institutions s’est mis de la partie et supervisé par un cordon de sécurité, déployé dans le but de parer à la moindre possibilité susceptible de retarder la démolition dont le sort est scellé et non négociable. Autrement dit, aucun compromis ni encore moin de concession, petite soit-elle, n’est à envisager. Une telle mesure est irréfutablement irrévocable. Cette opération n’est pas première de son genre. Les mêmes services ont, auparavant, accompli une mission similaire qui est venue à bout de prés de 15 abris à bateau, qui ont été dressés à même d’une falaise située dans le lieudit Saint Germain, rattaché à la commune d’Aïn El Türck. Et ce n’est pas tout. Les squatteurs, ayant attenté à la frange maritime, font désormais l’objet des poursuites judiciaires. D’ailleurs, des procès verbaux, détaillant le degré du fait qu’ils ont perpétré, ont été établis et remis entre les mains des justiciers du tribunal d’Aïn El Türck. Nombreuses sont celles pratiquement similaires qui ont été menées récemment dans la corniche l’ouest d’Oran, notamment à Corales, Bousfer et même dansà le somptueux site touristique des Andalouses.