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Le Cnapeste maintient la pression

Des établissements paralysés

Le déroulement des examens du premier trimestre risquent d’être une nouvelle fois perturbés, aujourd’hui, à cause du blocage des discussions entre le Cnapeste et la tutelle.

La grève du Cnapeste a pris, hier, une tournure inattendue. Ce mouvement de grève cyclique, qui bouclera, aujourd'hui, sa 5e semaine, a été entamée simultanément, avec le déroulement des examens du premier trimestre, ce qui a eu pour effet de perturber partiellement le déroulement des examens des trois cycles de l'éducation, dans plusieurs régions du pays. Les examens du cycle secondaire sont les plus compromis, notamment dans la région de l'Algérois. Ce débrayage n'a pas eu l'effet escompté, au niveau des établissements scolaires du pays, selon les chiffres communiqués par la tutelle. Contacté, hier, dans l'après-midi, par L'Expression, Nacereddine Benhabouche, le chargé de communication auprès du ministère de l'Education nationale a déclaré que «le taux de suivi de la grève, lancée par le Cnapeste, a été, en effet, estimé à 1,4%, au niveau national». «Le taux de suivi de l'appel à la grève lancé par ce syndicat» a-t-il poursuivi, « est de 0,1% dans le cycle primaire et il ne dépasse pas les 0,6% dans le cycle moyen; il est estimé à 5,4% dans le secondaire. Des chiffres qui se reflètent dans les constats, sur le terrain par nos correspondants, à Constantine, Béjaïa, Oran et Annaba où ils se sont rapprochés des différents établissements scolaires pour tâter le pouls de la première journée de grève. La majorité des enseignants sont restés insensibles à l'appel à la grève, lancé par le Cnapeste, affirment nos correspondants. Peut-on parler de «prise d'otages» pour décrire la situation où des milliers d'élèves en situation d'examen se sont retrouvés entre le marteau et l'enclume? Des enseignants grévistes, rencontrés lors de notre virée à Alger, récusent totalement l'emploi de cette expression. Ces derniers «ne jurent que par la grève», afin de faire aboutir leurs revendications socioprofessionnelles.«Nous refusons d'être considérés comme des preneurs d'otages, voire comme des ennemis,» dira une enseignante, qui a réitéré les mêmes revendications contenues dans la plate-forme du Cnapeste. En attendant d'en savoir plus sur la suite de ce mouvement de grève, qui prendra fin aujourd'hui, il y a lieu de noter que du côté des parents d'élèves, le recours à la grève, en pleine période d'examens, est «une option très contestée». «Ces journées de grève à répétition ne feront qu'accentuer le retard, déjà difficile à surmonter, dans les programmes tracés par la tutelle», dira une maman rencontrée à Béni Messous, devant l'école primaire El Banafsadj. Celle-ci nous a confié qu'elle s'est retrouvée obligée de rester mobilisée et contrainte de patienter à l'extérieur de l'école, pour reprendre sa protégée. L'interlocutrice n'était pas la seule à attendre, durant plusieurs heures, ses enfants, derrière les murs des écoles.

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