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Séminaire sur l'Industrie pharmaceutique

Des experts au chevet du médicament

Des accords «gagnant-gagnant» devraient être signés avec les producteurs internationaux pour délocaliser les unités de fabrication.

En contribution avec le Groupe Saidal, le Conseil national économique social et environnemental (Cnese), a organisé, hier, mercredi à Alger, un séminaire sur «l'industrie pharmaceutique» dont la modération a été assurée par le professeur Mostefa Khiati.
Des figures éminentes des mondes médical et pharmaceutique ont participé à cette rencontre qui a vu la présence de hauts cadres de l'Etat, experts, professeurs du domaine et chercheurs...ainsi que les représentants des fédérations et d'associations du secteur de l'industrie pharmaceutique, dont une présentation succincte a été faite par Chafia Boulfoul, du Cnese au début des travaux.
La primauté sur le perchoir a toutefois été dévolue au professeur Rédha Tir, président du Conseil national économique, social et environnemental (Cnese), qui a présenté l'industrie pharmaceutique, laquelle a-t-il dit, «reste un secteur clé et un moteur de croissance de l'économie mondiale créateur d'emplois et qui participe au développement à travers les revenus qu'elle génère».
Abordant d'emblée l'état de l'industrie pharmaceutique en Algérie et les brevets y afférents, qui constituent son «armature», le professeur Tir a souligné le «respect des droits de la propriété intellectuelle (DPI), des normes sanitaires ainsi que la promotion de la mission de veille stratégique, la détention de l'information et des procédés de fabrication».
Il a ainsi rappelé que les dispositions de l'accord sur les DPI liées au commerce, permet une «normalisation des produits pharmaceutiques fabriqués localement pour la consommation nationale, l'exportation et l'intensification de la croissance du secteur», et de souligner que «le marché des génériques est une niche de croissance et d'économie qu'il y a lieu d'exploiter». Revenant sur la situation sanitaire du pays, affecté par la Covid-19, le locuteur a estimé qu'elle a mis en évidence la nécessité de re-localiser l'industrie pharmaceutique vers des zones de proximité pour devenir une opportunité économique de premier ordre qui permettra d'assurer une sécurité sanitaire «ajustée» pour la période post-Covid-19». À cet effet, dira-t-il, «des démarches devraient être entreprises à l'endroit des producteurs internationaux afin de créer des partenariats «gagnant-gagnant» pour la délocalisation des unités de fabrication vers le marché national devant satisfaire les besoins locaux mais aussi les marchés environnants africains et arabes. Devant cet état de fait, «la question du brevet, dans tous ses aspects, doit être traitée avec la plus grande attention, y compris ceux qui sont entrés dans le domaine public». Dans sa conclusion, le professeur Tir a estimé que le marché mondial pharmaceutique, est appelé à progresser au vu des innovations scientifiques, des nouvelles maladies et pandémies, du peuplement et du vieillissement de la population mondiale. Différents thèmes aussi pertinents les uns que les autres ont été abordés par les orateurs qui ont traité, tour à tour, des questions liées à l'industrie pharmaceutique dont la présentation générale a été assurée par Chafia Boulfoul, du Cnese, Il y a lieu de signaler que des interventions de qualité ont été assurées par visioconférence par le docteur Nathalie Montillot qui a conféré sur «les guides pratiques des inventions dans le domaine public» et l'ingénieur Emmanuel Edwin Jelsch, qui est mandataire auprès de l'Office européen des brevets, lequel a traité «les perspectives et enjeux de l'industrie pharmaceutique et la biotechnologie dans les brevets». L'éminent professeur en immunologie et de la transplantation, Kamel Sanhadji, et néanmoins président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anss) a, quant à lui, présenté une allocution sur «les plates-formes vaccinales: exemple des vaccins anti-Sars-Cov-2 (Covid-19).
D'autres conférenciers ont pris la parole à cette occasion comme, par exemple Naila Boudissa de l'Inapi, alors que d'autres étaient inscrits pour l'après-midi des travaux, comme le professeur Hafid Belhadj Hadj Tahar, président de l'Association française de promotion de la recherche médicale (Afpremed) entre autres responsabilités.

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