L'Expression

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Des logements et des barrages

En 1999, l’Algérie avait une dette de 30 milliards de dollars et accusait une crise du logement se chiffrant à 3 millions d’unités.

Il est un fait indéniable que le défunt président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait gagné le coeur des Algériens, grâce à son charisme et son ingéniosité politique. Nonobstant les événements et les faits qui ont précipité sa chute et sa destitution en 2019, son empreinte indélébile dans la mémoire collective aura été telle que l'Algérie se souviendra longtemps de ce président hors pair. Un président qui savait s'adresser à son peuple et qui aimait le rencontrer. En l'espace de quelques années, il avait réussi à relancer la vie et l'espoir dans le coeur des Algériennes et des Algériens, meurtris par des années de terrorisme vandale. A son investiture, le pays était au bord du gouffre. Bouteflika avait hérité d'un pays exsangue, ruiné et à genoux sur plus d'un plan et plus particulièrement sur les plans sécuritaire et économique avec des dettes se chiffrant en milliards de dollars. En effet, la dette extérieure était de plus de 30 milliards de dollars en 1999. Il n'était pas évident de relancer un pays en panne sur tous les fronts, et plus particulièrement sur les plans social et sécuritaire. À cette époque, soit en 1999, l'Algérie accusait un déficit de 3 millions d'unités de logements. À l'exode rural qui faisait suffoquer les grands ensembles urbains, s'ajoutait celui sécuritaire dû à la détérioration de la situation dans les villes de l'intérieur du pays. Du coup, les grandes villes croulaient sous l'effet d'un phénomène de ghettoïsation accentué, favorisant une bidonvilisation à grande échelle. Une véritable bombe à retardement, puisque malgré la situation sécuritaire prévalant alors, les Algériens n'en finissaient pas de manifester et d'occuper la rue pour exprimer leur ras-le-bol social vis-à-vis de la question du logement, a priori. La politique élaborée alors, axée sur l'absorption du déficit, mais aussi sur l'amélioration du cadre de vie des citoyens dans les sites urbains, a permis de répondre, crescendo à cette demande sociale. Dès lors, l'Algérie s'est transformée en un véritable chantier à ciel ouvert. Force est de constater que durant le règne de Bouteflika, le parc des logements s'est renforcé de plus de 3 millions d'unités, tous types confondus. Cela sans compter plus d'1,5 million de kilomètres de routes réalisées ou rénovées. L'autoroute Est-Ouest restera le témoin de ces réalisations effectuées, quoi qu'en disent les récalcitrants et les sceptiques et quels que soient les événements qui ont gan-grené sa réalisation. Sur le plan de l'alimentation en eau potable, AEP, l'Algérie a connu un bond historique, avec l'amélioration des prestations de services, notamment avec la mise en marche de plusieurs stations de dessalement de l'eau de mer, ainsi que la réalisation de plus de 75 nouveaux barrages, augmentant ainsi la capacité de stockage de l'eau.

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