Sénatoriales 2025/En attendant les indépendants
Deux candidats déjà connus à Béjaïa
Le Front des forces socialistes et le Front de libération nationale ont déjà donné le nom de leurs candidats à l’instance locale de l’Anie.

Trois candidats vont devoir se confronter le mois prochain pour occuper le siège qui revient de droit à la wilaya de Béjaïa. Deux partis politiques et probablement un unique candidat des indépendants affûtent leurs armes pour l’occasion.
Le FFS a battu, hier, le rappel de ses troupes pour une réunion présidée par la premier secrétaire national au niveau du siège de la fédération. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du lancement officiel de la campagne pour le renouvellement partiel du tiers présidentiel au Sénat, prévue pour le 9 mars prochain, a été marquée par la présentation du candidat du FFS pour ces joutes électorales et de mettre en lumière les positions du parti sur toutes les questions nationales et internationales.
D’emblée, le chef du plus vieux parti d’opposition a appelé les élus du FFS à multiplier les initiatives en faveur d’un grand soutien au candidat du parti, mettant en valeur la nécessité de maintenir le siège du parti dans cette institution que l’élu sortant, en l’occurrence Abdenour Darguine, va devoir quitter au profit de Youcef Boukoucha, dont la candidature a été validée par l’Anie locale. Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a saisi l’occasion pour s’exprimer sur cette question et les dossiers politiques nationaux et internationaux.
«L’Algérie doit maintenir ses positions dans ses relations internationales et condamner l’ingérence dans les affaires d’un pays souverain», mettant en exergue «la défense du principe de non-alignement et l’approche multilatérale au niveau international et de diversifier ses partenaires», n’omettant pas au passage l’impératif de «l’ouverture du champ politique, médiatique et le lancement de vrais débats sur les voies et moyens d’avoir des instruments politiques efficaces pour parer aux risques et menaces qui le guettent au niveau de ses frontières».
Pour sa part, le candidat du FFS a plaidé pour l’équité territoriale et défendre les préoccupations des élus locaux et des citoyens, en faisant entendre leur voix dans les institutions nationales et l’élaboration des lois adaptées aux enjeux actuels, en renforçant l’autonomie des collectivités locales, en leur donnant des compétences élargies et des ressources financières suffisantes afin d’améliorer l’accès des citoyens aux services publics, de garantir la justice sociale et d’assurer l’efficacité des politiques publiques à l’échelle locale. Dans sa lettre de présentation, il a également opté pour la promotion d’une vision alternative et proposer de nouvelles perspectives face aux politiques actuelles. «Notre vision défend un État démocratique et social, fondé sur une gouvernance transparente, responsable et proactive, garantissant l’avenir de notre population et le devenir de notre nation», a-t-il écrit. «C’est avec honneur et responsabilité que je m’engage pleinement dans cette élection, porté par la confiance exprimée par les camarades élus du FFS», ajoute-t-il.
Pour sa part, le Front de libération national FLN, qui a jeté son dévolu sur Boustani Khaled, coordinateur de la commission provisoire de la mouhafadha de Béjaïa, a nommé par intérim le député Anis Saoudi en qualité de responsable de la gestion de la mouhafadha de Béjaïa tout au long de cette période et ce, conformément au règlement interne du parti.
Les indépendants sont attendus pour samedi prochain pour désigner conventuellement ou par vote préliminaire le candidat qui affrontera ceux du FFS et du FLN.
Selon les recoupements d’informations en notre possession, le maire actuel de la commune de Tifra est pressenti pour représenter ce groupe d’élus locaux, qui représenterait un poids électoral conséquent de près de 450 voix.