En attendant le verdict des urnes...

À moins de quarante-huit heures du coup de starter fatidique de l'opération de vote, au titre de l'élection présidentielle anticipée du 7 septembre, les états-majors respectifs des trois candidats retiennent leur souffle. Toutefois, cela n'empêchera pas les directions de campagne et les staffs respectifs de passer à une étape, davantage importante et décisive. En effet, pour les équipes respectives de campagne, le travail n'est pas encore terminé, loin s'en faut. Dans le background, les fourmilières électorales continueront leur travail et actions, afin d'être en phase avec la prochaine étape, le jour du vote. Pour ces staffs de campagne, il s'agit, en effet, de passer à l'étape suivante, beaucoup plus technique et organisationnelle, consistant à mettre en place tout un réseau d'encadreurs des bureaux et centres de vote. Une étape importante, aux yeux des trois candidats, en vue d'assurer une couverture optimale et décisive de l'opération de vote, à travers l'ensemble du territoire national. Partie intégrante du processus de contrôle et de surveillance des élections, garanti par la loi, cette étape requiert une certaine dose d'organisation, de communication et de maîtrise du management de la ressource humaine. Discipline, rigueur et efficacité constituent le triptyque de ce processus organique, entrant dans le cadre de l'encadrement de l'opération de vote. Cela, en plus de la disponibilité requise de ces représentants de bureaux et centres de vote, dont le niveau de qualification et d'aptitude constitue un autre volet à prendre en charge, cependant. Cela étant dit, les dernières retouches à effectuer, avant le jour du vote seront, à coup sûr, un autre test décisif pour ces directions de campagne. Peu importe le nombre de représentants dont dispose chacune, la finalité étant de disposer d'un réseau capable de répondre aux impératifs de l'opération et de garantir les droits des candidats en lice, à disposer des voix qui leur sont attribuées. Les staffs de campagne devront s'atteler, rapidement, à achever cette opération afin de communiquer les listes définitives de l'encadrement des différentes structures de vote.
Trois semaines durant, les trois candidats et leurs état-majors de campagne se sont affairés à réussir cet évènement crucial, en vue de s'assurer le plein le jour «J». Globalement, les trois candidats et leurs supplétifs électoraux, auront accompli une campagne électorale remarquable et historiquement inédite. Fait saillant dans cette campagne électorale historique de l'élection présidentielle, le recours à outrance aux réseaux sociaux et aux nouvelles technologies pour accroître l'audimat et assurer une large couverture des différentes catégories et couches socioprofessionnelles d'Algériens. Sur un plan éthique, la campagne a été propre et remarquablement qualitative, tant sur le plan du discours politique et électoral, que sur le plan des programmes présentés par chacun des trois candidats en lice. Des programmes qui sont aux prises avec le réel et qui répondent de manière subtile à des préoccupations posées, loin des surenchères et des discours démagogiques. Hormis quelques doléances techniques, qui ne sauraient entacher la crédibilité de cette élection, la campagne s'est déroulée sous de bons auspices et dans les conditions optimales requises, et même au-delà.