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Lutte contre le blanchiment d'argent

Faid durcit les mesures

Les enjeux qui font l'objet de cette lutte demeurent liés à la stabilité économique et sociale du pays.

Les réunions extraordinaires pour parachever le rapport d'évaluation national des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme se poursuivent sur un rythme soutenu, dans le but d'aboutir à des mécanismes de lutte plus efficaces. Dans ce sillage, la Commission nationale et le Comité national de coordination se concentrent sur l'enrichissement des axes juridiques et institutionnels en vue d'établir les constats et les états de lieu qui vont permettre de définir les politiques et les stratégies appropriés.
A ce titre, lors de la 2e réunion présidée par le ministre des Finances, Laaziz Faid, l'accent a été mis de la part du chef de ce projet, en l'occurrence, le secrétaire général (SG) du ministère de la Défense nationale (MDN), en sa qualité de vice-président de la Commission, sur «la nécessité d'enrichir le projet du rapport partiel sur l'évaluation des risques et la stratégie nationale de prévention des risques de blanchiment d'argent, outre la nécessité de prendre en compte les estimations concernant les niveaux des risques des secteurs concernés, et l'intensification des efforts afin de lever le plus grand nombre de réserves».
Il faut dire, que ces recommandations découlent d'un travail de fond qui a mis en scène les institutions financières et sécuritaires dans une synergie visant à affiner les paradigmes et les processus de lutte et d'intervention.
Il va sans dire que les enjeux qui font l'objet de cette lutte demeurent liés à la stabilité économique et sociale du pays. En ce sens, la criminalité financière est l'un des obstacles majeurs au développement et à la croissance.
Un frein qui risque de mettre à néant les efforts incessants des pouvoirs publics à concrétiser une transition économique avec de fortes bases de fonctionnement. C'est dans ce contexte que la lutte contre la criminalité financière s'organise autour du renforcement des mécanismes et des mesures de riposte. Autrement dit, l'établissement du rapport d'évaluation des risques et son enrichissement s'accompagnent de fortes interventions sur le terrain, et d'une force de dissuasion qui prend son essence dans les capacités de diffusion et de visibilité de ces actions.
Dans ce contexte entre en scène l'action des organes névralgiques chargés d'appliquer les mesures et les recommandations retenues pour l'édification d'une stratégie de lutte adaptée aux développements et aux mutations de la nature et de la gravité des crimes commis.
D'où l'importance de la régularité de ce travail de concertation et d'évaluation, qui vise à mettre en place des cellules d'intervention et de lutte, basées sur la réalité du terrain. Ce qui renseigne sur l'importance d'une cohésion dans les actions pour unifier les efforts et les canaliser sur les axes le plus important, en l'occurrence, le renforcement de mesure de contrôle et de dissuasion.
De même importance, les résultats de ces actions permettront de valoriser, de préserver les acquis issus de la nouvelle politique économique et de maintenir le rythme de développement et l'attractivité de destination Algérie pour les échanges et l'investissement. Une assurance qui pèse lourd sur l'échiquier économique régional et international.
D'où l'impératif d'impliquer tous les acteurs économiques et sociaux dans le renforcement des moyens de lutte contre toutes les formes de criminalité financières.

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