Journée internationale de la démocratie
Goudjil salue les victoires de l'Algérie
Les Algériens, qui ont réélu le président Tebboune attendent de lui qu'il poursuive «le projet national (...) lancé en 2019»...
La Journée internationale de la démocratie, célébrée le 15 septembre de chaque année, constitue, pour le Conseil de la nation, présidé par le moudjahid Salah Goudjil, «l’occasion de rappeler que le discours démocratique et authentique n’accepte pas la politique du deux poids, deux mesures ou de discriminations entre les nations et les peuples», souligne le bureau du Sénat, dans un communiqué rendu public, hier.
La très récente expérience algérienne réussie, représentée par l’élection présidentielle du 7 septembre 2024 est, écrit-on dans le communiqué, «une autre étape dans la consolidation de la pratique démocratique, au cours de laquelle le peuple a choisi son Président en toute liberté, transparence et souveraineté».
Les Algériens, qui ont réélu le président Tebboune attendent de lui qu’il poursuive «le projet national (…) lancé en 2019, et achever l’édification de la nouvelle Algérie, qui a porté ses fruits au cours de la période, a constitué en bref, une grande réussite par rapport aux défis difficiles auxquels l’Algérie a été confrontée».
Le Conseil de la nation, salue, à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie, «l’organisation régulière des élections et le souci d’impliquer les Algériens et les Algériennes dans la gestion de leur État en leur permettant d’exprimer librement leur volonté». Il honore, également, «la réponse des citoyens et des citoyennes à l’appel du devoir et leur appréciation des efforts déployés pour réussir les transformations profondes dont notre pays est témoin sur les plans politique, économique et social». Ceci tout en mettant en exergue «leur position par les valeurs de citoyenneté et leur gratitude pour les réalisations politiques et économiques et l’expérience sociale acquise dans des circonstances internationales et régionales difficiles». Le peuple algérien confirme donc «l’expérience démocratique dans la nouvelle Algérie». Celle-ci «lutte plutôt pour relever des défis et se développer».
Cette déclaration renvoie à la véritable définition de la démocratie, qui «rejette la haine d’autrui et consacre la paix, la liberté, les droits de l’homme et l’État de droit». Autant de vœux exprimés par l’ensemble des peuples de la planète et qui se trouvent aujourd’hui hors d’atteinte, en raison d’une manipulation de la démocratie par ceux-là même qui disent l’avoir inventé. En ce sens, et le Conseil de la nation le dit franchement, «la véritable démocratie n’est pas une arme qui transperce la poitrine d’innocents à l’étranger, ni un slogan occasionnel utilisé selon les intérêts de certains».
Une juste définition et une allusion claire à certains pays qui «ont besoin d’effacer leur honteux passé colonial». Ceux-là même qui trouvent l’excuse de la démocratie «pour s’ingérer dans les affaires intérieures des pays et menacer leur stabilité».
La démocratie dira le communiqué, ne saurait être «un masque idéologique toxique qui sera bientôt détruit par la brutalité, le génocide et la colonisation des peuples».
Dans l’esprit des rédacteurs du communiqué, la démocratie se doit d’être «la matrice de valeurs qui respecte les choix des peuples et repose sur l’idée de la souveraineté du peuple et de son droit de choisir ce qu’il juge approprié pour lui, loin des diktats et des ingérences». Cela pour dire que «la démocratie réelle est une pratique identique dans le pays et à l’étranger. Elle n’applique pas la politique du deux poids, deux mesures et ne favorise pas ceux qui violent ces enseignements, transgressent les droits, répandent la terreur, le meurtre et le racisme», lit-on dans le communiqué.
Le bureau du Conseil de la nation confirme, à cette occasion, que «la nouvelle Algérie a renforcé son expérience démocratique conformément à l’amendement constitutionnel du 1er novembre 2020, et a réussi à changer les modèles de gouvernance politique et économique, en enracinant la démocratie comme une idée et une pratique». L’objectif de l’État algérien consiste à «incarner la morale de la vie publique sur les plans politique et économique, en plus de promouvoir une ségrégation équilibrée entre les autorités, d’élargir le champ de la citoyenneté et d’établir l’indépendance de la prise de décisions politiques nationales».