L'Expression

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40 000 nouveaux cas chaque année

Journée parlementaire sur le cancer

«Les défis à relever pour améliorer la qualité du traitement et élargir les soins dans les régions enclavées sont multiples.»

L'Assemblée populaire nationale (APN) organise une journée d'étude sur le cancer en Algérie. Son président, Brahim Boughali, a indiqué, dans son allocution prononcée en cette occasion, que «l'Algérie a connu, à l'instar d'autres pays du monde, une augmentation inquiétante du nombre de cas de cancer ces dernières années, avec plus de 40 000 nouveaux cas enregistrés chaque année, ce qui a mis le système de santé à rude épreuve, que ce soit dans le domaine du diagnostic précoce, de la prévention ou de la prestation de traitements appropriés». «Les défis à relever pour améliorer la qualité du traitement et élargir les soins de santé, particulièrement dans les régions enclavées, sont multiples, le nombre de patients et les besoins en médicaments innovants et en techniques médicales modernes étant en nette croissance», a-t-il poursuivi. «Malgré ces défis, l'espoir reste de mise», a-t-il estimé, soutenant que «l'État accorde une grande attention à ce dossier, par le développement de centres de traitement spécialisés, l'amélioration des infrastructures de santé, la fourniture de traitements chimiques et radiothérapies, la promotion des techniques diagnostiques modernes».
L'orateur a rappelé la création par décret présidentiel de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer. Cette Commission a pour mission de «renforcer les mesures de prévention contre les différents types de maladies cancéreuses, notamment leur détection précoce, en coordination avec les différents secteurs concernés et de proposer la mise en place des mécanismes opérationnels de vigilance, à l'effet de prévenir la pénurie des médicaments et des dispositifs médicaux nécessaires à la prise en charge du cancer». Intervenant en cette occasion, son président, l'oncologue Adda Bounedjar, a fait état, dans le cadre de la prévention des cancers, de la nécessité «de lutter contre le tabac, l'alcool, la mauvaise alimentation, le surpoids et l'obésité». Il a recommandé à cet effet d'augmenter régulièrement les prix du tabac et boissons alcoolisées, mais aussi d'appliquer strictement des mesures édictées dans la loi relative à la santé du 2 juillet 2018 et de créer la police du tabac dans le cadre de la stratégie nationale d'aide au sevrage tabagique et alcoolique». Il a également recommandé «de promouvoir, en référence à l'article 64 de la loi relative à la santé, les modes de consommation saines, la sensibilisation dans le milieu scolaire ainsi que la pratique de l'éducation physique et sportive et introduire la vaccination anti-HPV dans le programme élargi de vaccination». Concernant le dépistage, il a préconisé de «développer un programme national de dépistage organisé du cancer du sein, cancer colorectal et le cancer de la prostate». Il a aussi recommandé d'assurer un accès gratuit au dépistage des cancers, en signant des conventions entre la Cnas et le secteur privé et en intégrant le test de dépistage dans la carte Chiffa».
En matière d'imagerie médicale et de radiologie interventionnelle, il a suggéré notamment de réviser les tarifs de remboursement des examens d'imagerie et le développement des technique à visée diagnostique et thérapeutique». À ce propos, il a plaidé pour «l'amélioration de la couverture sanitaire en imagerie médicale», rappelant qu'il n'existe actuellement que «236 scanners et 50 IRM à travers le territoire national».
S'agissant de thérapie de pointe contre le cancer, il a souligné que «l'Algérie qui a besoin de 94 accélérateurs linéaires de particules, qui permet de réaliser des plans de traitement parfaitement adaptés à chaque patient, ne dispose actuellement que de quelques unités». 

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