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Gestion de la Covid-19 à travers le monde

L’Algérie dans le «Top Ten»

Cette exportation de la surproduction d’entreprises algériennes est un autre signe qui prouve que le pays a bien su gérer la crise sanitaire. Les choses seront parfaites, avec la production du Spoutnik V…

Malgré une recrudescence de la pandémie, l'Algérie arrive à bien gérer la crise sanitaire. Le pays a, certes, fermé ses frontières depuis 14 mois, mais cela lui a permis de ne pas «enfermer» ses concitoyens.
Les Algériens ont, depuis plusieurs mois, retrouvé une vie presque «normale». Cela au moment où de grandes puissances mondiales continuent de se «noyer» dans cette crise sanitaire. Une bonne gestion de la pandémie de coronavirus, qui nous permet d'être classé dans le «Top Ten» où il y a le moins de risques par rapport à cet ennemi invisible.
En effet, une étude faite par l'Espagne place l'Algérie au 8e rang des pays les plus sûrs de la planète pour les touristes. Menée par le site Planty, spécialisé dans le tourisme international et les voyages, l'étude en question a concerné la sécurité sanitaire des voyageurs, dans un environnement international frappé par une résurgence des contaminations à la Covid-19 dans plusieurs régions du monde.
Les critères sur lesquels cette étude s'est basée, sont le nombre de cas de contamination, la densité de la population, la capacité des institutions sanitaires à répondre à un événement à risque et la vaccination. On imagine déjà le classement de l'Algérie quand la campagne de vaccination atteindra un niveau appréciable, notamment après le lancement de la fabricatiob du Spoutnik V en Algérie. Il faut avouer que les autorités algériennes et les professionnels de la santé ont bien su gérer cette crise, que se ce soit du point de vue médical ou en matière d'oxygène ou d'équipements de protection. Certes, au début de la pandémie, il y a eu des manques et des approximations, mais les choses sont vite rentrées dans l'ordre. Au point où l'Algérie connaît un excédent dans ce type d'équipement.
D'ailleurs, elle compte en exporter des quantités plus ou moins importantes. «Des autorisations d'exportation seront prochainement délivrées par le ministère du Commerce afin de permettre aux producteurs locaux de masques de protection contre la pandémie de Covid-19 d'exporter leurs produits», a indiqué, jeudi dernier, une responsable au ministère de l'Industrie pharmaceutique.
«Les quantités de masques de protection exportables seront définies par le ministère du Commerce, sur la base d'une étude réalisée, en partie, par le département de l'industrie pharmaceutique», ajouté la sous-directrice de la production et du développement industriel, Asma Adimi.
L'exportation des masques de protection contre le coronavirus a été permise grâce à l'augmentation considérable des capacités de production dans ce domaine, durant les derniers mois.
La production nationale de masques, tous types confondus, a atteint les 9.560.000 masques/jour, dont 1 180 000 masques/jour entre masques chirurgicaux, FFP2 et KN95, selon les chiffres donnés par le ministère de l'Industrie pharmaceutique. Ces quantités sont produites par près de 1.635 fabricants entre artisans et industriels, selon cette même source. Parmi les plus gros fabricants algériens de masques de protection, la société Filmoplast (Tntex) dont les capacités de production quotidiennes avoisinent les 500 000 unités/jour, tous types confondus, un chiffre qui atteint les 6 millions de masques/jour, en prenant en compte les masques semi-finis (sans élastiques).
L'entreprise, sise à Sétif, ambitionne d'exporter sa surproduction de masques vers le marché tunisien. Ce pays va recevoir un autre produit «vital», de l'Algérie. Il s'agit de l'oxygène médical liquide dont la capacité de production nationale quotidienne est de 340.000 litres/jour, d'après le ministère de l'Industrie pharmaceutique. Un des fabricants locaux de ce produit, en l'occurrence Calgaz, a, d'ailleurs, effectué des opérations d'exportation vers la Tunisie avec
500.000 litres expédiés à ce jour. Cette société prévoit d'exporter
1.000.000 litres dans les jours à venir.
La Tunisie n'est pas le seul pays où les producteurs algériens devraient exporter. Des contacts sont en train d'être établis avec d'autres pays africains pour les fournir en matériaux de protection, cela, en attendant le Spoutnik V «Made in bladi»...

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