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Séminaire consultatif de la Banque islamique de développement à Médine

L’expérience algérienne dévoilée

Cette rencontre permettra aux participants d’échanger les visions et les approches en vue d’enrichir les axes inhérents à la pérennité de ce type d’institutions.

En sa qualité de président du Conseil des gouverneurs du groupe de la Banque islamique de développement (BID), le ministre des Finances Laaziz Faïd participe du 10 au 13 janvier à Médine (Arabie saoudite), au séminaire consultatif sur le futur cadre stratégique de cette institution, selon le communiqué du ministère. Une participation qui prend une importance capitale dans une conjoncture où le développement de la finance islamique, en Algérie, enregistre des avancées notables, ces dernières années. Ce qui renseigne sur l’importance de renforcer la visibilité et la crédibilité des arguments économiques sur la scène internationale, de façon à contribuer efficacement dans l’établissement de coopérations efficientes. Dans ce sillage, Faid animera les travaux de ce séminaire où il « présentera le point de vue et la position de l’Algérie sur l’approche que la BID devrait adopter durant les dix prochaines années pour répondre au mieux aux attentes des pays de la région à même de booster leur développement socio-économique, encourager la diversification de leurs économies, renforcer leurs résiliences face aux multiples défis externes et consolider leur intégration pour une croissance durable et partagée ».Il va sans dire que face aux multiples développements géostratégiques, augurant l’ émergence d’un nouvel ordre économique mondial, la consolidation des axes de financement au sein de cette institution s’impose à plus d’un titre. Elle véhicule l’importance d’établir des prévisions et des perspectives sur la base de données et de situations réelles. L’objectif étant de renforcer les assises financières des pays membres, en vue de leur permettre d’ajuster leurs stratégies de développement et d’établir de nouveaux modèles économiques. Il faut dire que l’avenir de cette institution repose essentiellement sur le développement économique des pays membres, et de leurs contributions dans la constitution d’un front économique uni. D’où l’importance de cette rencontre, qui permettra aux participants d’échanger les visions et les approches, en vue d’enrichir les axes inhérents à la pérennité de cette institution. À ce titre, le ministère précise que « cette rencontre se tiendra à l’occasion de la fin du cycle stratégique actuel de la BID et vise à examiner les contours du nouveau processus de planification stratégique pour la période 2026-2035, dans le but de façonner la prochaine décennie et de répondre aux aspirations actuelles et futures des pays membres de cette institution ». Dans cette configuration, l’Algérie est appelée à jouer un rôle central dans l’établissement des feuilles de route et de la nouvelle vision de développement de la BID. Un rôle qui s’appuie sur l’importance des actions menées au sein de cette institution, et notamment sur les développements importants réalisés dans le domaine de la finance islamique. Autrement dit, la contribution de l’Algérie au développement pérenne de cette institution, se mesure à l’importance des résultats enregistrés et de leur ancrage dans l’économie nationale. Dans ce contexte, le ministre procédera à la signature, conjointement avec le président du Groupe de la BID, du mémorandum d’entente relatif à l’accueil par Algérie de l’édition 2025 des Assemblées annuelles du groupe, et qui se tiendront à Alger du 19 au 22 mai prochain.

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