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Sénatoriales

L’heure des tractations

Le délai de l’opération de dépôt des dossiers de candidature a expiré hier à minuit.

En attendant les opérations de vote pour élire les 48 nouveaux sénateurs, les candidats en lice disposeront d'une vingtaine de jours pour intensifier et faire aboutir leurs tractations, sceller des alliances électorales locales pour renforcer leur chances dans cette rude compétition.
Ces élections attisent toutes les convoitises des notabilités locales. De ce fait, parmi les potentiels candidats dans les starting-blocks, l'on retrouve aussi bien les premiers responsables locaux des partis, des présidents d'APW, des maires d'importantes communes et des hommes d'affaires.
Notant que l'opération de remise de formulaires de déclaration de candidature a débuté au siège de la délégation de wilaya de l'autorité au lendemain de la convocation du corps électoral le 22 janvier dernier. Le FLN, qui domine la chambre haute du Parlement avec ses 54 sénateurs, dot 29 concernés par le renouvellement, sera présent dans la presque totalité des wilayas. Le RND, la deuxième force au Sénat, avec ses 22 sénateurs, dont 11 concernés par le prochain renouvellement, ambitionne, pour sa part, d'être présent au niveau de 42 wilayas.
Le TAJ, de son côté, a déposé des candidatures au niveau de 9 wilayas tandis que le FFS, dont le mandat de 2 sur 4 de ses sénateurs expire le jour des élections, compte présenter des candidats dans 5 à 7 wilayas, notamment à Tizi Ouzou et Béjaïa où cette formation tentera de sauvegarder les deux sièges qui y sont pourvus.
Le MSP, qui n'occupe actuellement qu'un seul siège, tentera d'investir la deuxième chambre du Parlement, en présentant des candidats dans 33 wilayas, a fait savoir avant-hier son président. Les collectifs El-Ahrar qui occupent 18 sièges dont 4 sont concernés par le renouvellement, participeront à la course des sénatoriales dans plusieurs wilayas. Fort de plus de 3 000 élus locaux, le Front Al-Moustaqbal, qui occupe actuellement 7 postes au Sénat dont 2 sont concernés par le renouvellement, a affiché sa volonté de participer avec force à cette compétition. Idem pour le mouvement Al-Bina, qui possède 5 sièges au Sénat. Enfin, ce scrutin a créé une dynamique au niveau des directions régionales des partis politiques et des Assemblées de wilayas, où la concurrence est beaucoup plus perceptible.
Pour rappel, nombreux sont les partis qui ont recouru aux élections primaires pour départager les prétendants au poste de sénateur. Selon l'Anie, le nombre de dossiers de déclaration de candidature acceptés pour ce scrutin indirect prévu le 9 mars prochain a atteint 236 dossiers sur 438 dossiers déposés jusqu'à jeudi dernier. Par ailleurs, le Conseil de la nation est la chambre haute du Parlement bicaméral algérien. Il est composé de 174 sièges renouvelés par moitié tous les trois ans pour des mandats de six ans. Sur ce total, deux tiers sont pourvus au scrutin indirect uninominal majoritaire à un tour par un collège électoral composé des membres des Assemblées populaires de wilaya et des Assemblées populaires communales dans 58 circonscriptions électorales basées sur les limites des wilayas, soit 116 sièges à raison de 2 par wilaya.

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