L’État fixe les modalités de gestion des zones franches
L’horizon africain se dessine
Une action qui intervient dans une phase cruciale du déploiement de l’économie nationale en Afrique.

Poursuivant à un rythme soutenu la concrétisation des axes principaux de la transition économique, l'État confirme son engagement, en fixant officiellement les règles et les modalités de concession et de gestion des zones franches.
Une action qui intervient dans une phase cruciale du déploiement de l'économie nationale en Afrique, dans la mesure où elle vient renforcer les premières réalisations et les projets en cours. Il faut dire que la détermination des règles de fonctionnement des zones franches annonce une nouvelle ère économique continentale où l'Algérie ambitionne de jouer un rôle essentiel.
À ce titre, l'objectif d'établir cinq zones franches durant l'année en cours, en l'occurrence avec la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger, commence à prendre forme, à travers les dispositions de lois fixées.
Ces dernières conféreront aux opérateurs économiques la possibilité de peaufiner leurs préparatifs pour se conformer aux règles et aux conditions. Dans ce sens, le texte précise que «c'est l'État qui prend en charge l'élaboration des études relatives à l'aménagement de la zone franche et à la réalisation des infrastructures portant sur son relais aux divers axes de transport, son raccordement aux divers réseaux, sa clôture et la mise en place des installations nécessaires au niveau des accès de contrôle». Il y a lieu de souligner que la gestion de la zone franche est établie sur la base de la concession conditionnée par une redevance et un cahier des charges qui fixe la nature et les modalités des activités qui y seront exercées, en l'occurrence «des activités industrielles, commerciales et des prestations de
services, notamment l'activité d'exportation».
En somme, la création des zones franches se présente comme une action de valorisation des acquis de la nouvelle politique économique, du fait que les résultats et les avancées enregistrés durant ces dernières années, permettent, aujourd'hui, d'édifier de nouvelles feuilles de route essentiellement axées sur le développement de nouveaux leviers économiques.
Une approche qui mise sur les grandes opportunités d'échanges et d'investissement que proposent les zones franches.
Des occasions qui se profilent à travers les caractéristiques avantageuses de ces espaces, en l'occurrence le démantèlement tarifaire, la diversité des échanges, la création d'emplois et de richesse.
À cela s'ajoutent, les éventuelles répercussions de l'activité de ces zones sur l'économie nationale, notamment la production.
Dans ces termes, ces espaces joueront un rôle important dans le renforcement de l'ancrage économique de l'Algérie au niveau régional. Il convient de signaler que d'importantes actions ont été menées dans les sens de ce déploiement telles que l'ouverture de représentations bancaires en Mauritanie et au Sénégal, l'ouverture de lignes aériennes et l'organisation de foires commerciales.
Un travail de fond qui a consisté à mettre en place les bases d'une nouvelle stratégie de déploiement orientée en substance sur le développement de l'investissement, la diversification des ressources financières et le renforcement du rôle de l'Algérie en tant que leader continental.