Développement de l’investissement
La BM encense les politiques publiques
L’Algérie continuera de progresser dans ce dossier au cours de la prochaine période.
Relevant les avancées économiques remarquables enregistrées en Algérie ces dernières années, le Directeur du Département de la Prospérité pour le Moyent-Orient et l'Afrique du Nord (Mrna) à la BM, Mohammed Nadir, a mis en exergue, dimanche lors de son entretien avec le directeur général de l'Aapi «l'importance de la modernisation du cadre juridique et des procédures d'investissement, ainsi que les facilités octroyées aux porteurs de projets locaux et étrangers».
Une reconnaissance qui va dans le sens, des constats et des évaluations émis par les organismes financiers internationaux, confirmant la teneur et la pertinence des directions économiques adoptées par les pouvoirs publics. Il faut dire que les premiers résultats de la nouvelle politique économique reflètent l'émergence d'une stabilité inédite en matière de développement et d'investissement. Plus de 9684 projets enregistrés auprès des guichets de l'Aapi, sont venus cristalliser cette avancée. C'est dire l'importance et l'impact des actions de réformes et des mesures de facilitations, sur le rétablissement de la confiance des investisseurs. En un temps record, l'économie nationale est passée d'un climat délétère, à un environnement attractif. Une transition profonde qui a engendré de nouveaux arguments économiques, hissant la destination «Algérie» pour l'investissement au rang de partenaire incontournable sur la scène régionale et internationale. Des arguments qui annoncent d'importantes perspectives de développement et de coopération, dans une conjoncture économique mondiale en phase de transition profonde. Autrement dit les changements profonds opérées dans le cadre de la réforme économique, ont considérablement contribué à l'édification d'une force économique qui se développe dans le sens des courants internationaux. Il n'en demeure pas moins que ce ne sont que les balbutiements de la nouvelle dynamique économique. Dans le sens ou le parachèvement des réformes engagées, est lié à la concrétisation des grands chantiers stratégiques tels que la généralisation de la numérisation, la réforme financière et la décentralisation de l'administration, pour ne citer que ceux-là.
Dans cette configuration de transition profonde, il y a lieu de souligner que la cadence de développement de ces axes, en cesse de s'accélérer sous l'effet des réajustement réguliers des systèmes et des dispositions juridiques, inhérents au suivi et à l'accompagnement. C'est dans ce contexte que le responsable de la BM affirmé que «L'Algérie continuera de progresser dans ce dossier au cours de la prochaine période, et la BM est prête à partager l'expérience algérienne en la matière». On ne peut plus clair l'évaluation de la Banque mMondiale s'accompagne d'un suivi particulier de l'évolution de l'investissement en Algérie. Dans ce contexte M. Nadir a mis en avant «la disponibilité de la BM à prendre toutes les mesures nécessaires à même de mettre en valeur les améliorations apportées au climat d'investissement en Algérie et attirer les investissements étrangers via le nouveau système d'évaluation». C'est précisément ce qui pourrait renforcer la crédibilité et la visibilité des avancées enregistrées.
Des atouts stratégiques qui pèseront de tout leur poids sur les tables de négociation et sur le développement du volet des IDE. Il faut dire, cependan, que les constats positifs, et les évaluations élogieux sur la modernisation du système d'investissement en Algérie, renvoient une image réelle de l'économie algérienne.