L'Expression

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Annaba

La mercuriale en folie

Décidément, la courbe haussière des prix des différents produits de consommation, ne décline aucune intention de baisse ou de réduction.

Rien n'y fait, c'est un autre Ramadhan qui ne diffère en rien de celui de l'an dernier, où le coronavirus et la flambée des prix des fruits et légumes entre autres, étaient le titre d'un scénario nommé ‘'spéculation ''. Au premier jour du mois sacré, le constat est désolant et même sidérant quand on remarque, outre cette mercuriale qui passe sous le nez des contrôleurs de la DCP, les signes d'un manque de développement criard. Navré de le prendre ainsi, mais voire dès les premières heures, d'interminables files d'attentes pour un sachet de lait. De L'orangerie à l'Elysa jusqu'à la vieille-ville et la Collone en passant par la plaine Ouest entre autres quartiers et cités d'Annaba, c'est à croire que les promesses de l'Etat quant à la disponibilité de ce produit de large consommation n'ont pas été tenues. Même constat même décors, devant les unités de vente de l'huile de table. De part et d'autre des centaines de femmes et hommes attendent leur tour pour ‘'s'approvisionner'' en cette matière de base. On précise bien, qu'il s'agit d'un approvisionnement, puisque chaque consommateur achète deux et trois palettes de bouteilles d'un litre d'huile. D'autres optent pour les bidons de 5/l. les uns prennent jusqu'à trois bidons. Intrigant comportement aussi bien du côté des hommes que des femmes, c'est à croire que ces quantités sont au marché noir! Quant aux fruits et légumes, rien n'a changé même avec la relative abondance annoncée par les autorités. Les viandes rouges ovines et bovines ont également, décidé de faire comme leur voisins de l'étalage, les viandes blanches, le poulet et la dinde en l'occurrence. Eh oui, ils ont parfaitement raison, ‘'pou quoi pas nous aussi, nous méritons bien une envolée'', a lancé un boucher du marché El Hattab où, aucun légume n'est cédé à moins de 100DA. Un prix avancé pour laisser libre cours à l'imagination, sur ce que peut-être le prix des fruits ou légumes les plus chers. C'est pour dire que, la spéculation n'est pas une spécificité ramadhanesque. Cela fait plusieurs mois que les prix des produits de base et de large consommation, ont amorcé la courbe haussière. Et le mois sacré n'est autre que cette habituelle opportunité devenue une tradition pour les commerçants mercantilistes à Annaba. Ces vendeurs de tous produits confondus, initiés à faire saigner à blanc le consommateur, narguant toute considération humaine et religieuse. Ces infatigables ‘'vampires'', dont même les soi, disant dispositions prises par les pouvoirs de l'Etat, afin d'alléger un tant soit peu, la situation, pour les consommateurs, meurtris par cette flambée des prix, ne sont pas parvenus à les freiner. Plusieurs chefs de famille ne savent plus où donner de la tête et appréhendent déjà, les jours à venir du jeûne. Un sentiment que les pouvoirs de l'APC d'Annaba ont tenté d'apaiser à travers l'ouverture de trois marchés de proximité. Cette initiative ramadhanesque n'a pas de caractère. Il s'agit d'une vente dite à prix raisonnable. Comment peut-on considérer ainsi, le kg du poulet à 360 DA? Pareil pour les fruits et légumes dont les prix n'ont pas diminué d'un iota. En conclusion, c'est un Ramadhan chaotique par excellence pour les consommateurs de la wilaya d'Annaba.

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