La nouvelle donne

L’élection présidentielle du 7 septembre prochain verra le taux de participation augmenter, selon certaines analyses développées par des experts en sociologie électorale et en sciences politiques.
Cette grille de lecture politique s’applique aussi sur la Kabylie qui vient de montrer une attitude très positive, quant à son implication dans la vie politique du pays comme partie intégrante de l’Algérie.
La dernière visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à Tizi Ouzou, a laissé une très bonne impression chez les habitants de cette wilaya qui aspire au changement et aux transformations socio-économiques dont elle a besoin pour redynamiser la vie sociale et booster le développement local dans la wilaya. L’accueil réservé au président de la République renseigne sur une nouvelle réalité qui vient de s’installer dans la région. L’élection présidentielle du 7 septembre prochain sera complètement différente de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Le contexte était différent, les enjeux se faisaient exprimer d’une manière particulière en rapport avec les menaces qui pesaient sur l’avenir de l’État national et la stabilité de ses institutions. L’Algérie de 2024 gère très bien les enjeux qui se dressent à elle au plan de la géopolitique régionale et internationale en se dotant de moyens et de la conviction pour répondre avec sérénité et efficacité à tous les dangers qui la guettent. La présidentielle de 2024 est dépourvue de tensions et des situations d’instabilité qui jouent les trouble-fêtes au pays et menacent de le glisser dans la spirale du chaos. L’économie du pays fonctionne mieux qu’en 2019, la situation politique est positive après le parachèvement de l’édifice institutionnel de l’État. Ces indices qui militent pour une implication positive du citoyen dans la chose publique en général et la chose électorale en particulier, a incité les analystes et les observateurs politiques à avoir un autre regard et lecture du paysage politique national. La participation au scrutin de la prochaine élection présidentielle est analysée sur la base de cette lecture positive qui est l’aboutissement d’un travail qui a été lancé depuis cinq années. C’est pourquoi le citoyen voit autrement la situation politique du pays en ayant une appréciation diamétralement opposée à celle qui caractérisait la période de 2019 et ses risques qui s’exprimaient ouvertement.
La Kabylie a vécu ce processus politique et l’évolution de la situation en général. Il s’agit d’une nouvelle donne qui coupe court avec les réflexes qui ont marqué la période politique et électorale du 12 décembre 2019.
Le citoyens de Tizi Ouzou ont bel et bien constaté les manœuvres ourdies par les ennemis de l’Algérie au nom de l’identité et du communautarisme pour transformer cette dernière en une véritable poudrière. Les cinq dernières années ont bien montré que certaines forces occultes ont voulu manipuler la Kabylie et faire d’elle un cheval de Troie dans la perspective de déstabiliser le pays dans son ensemble en pensant que ladite région est le ventre mou de l’Algérie. Ces calculs et stratagèmes ont été déjoués grâce au sens patriotique très aigu des citoyens de la région qui ont compris que certaines forces inféodées aux puissances étrangères aux visées de mainmise néocoloniale voulaient plonger le pays dans un engrenage infernal.
La Kabylie qui a fait preuve de sacrifice suprême durant toutes les périodes glorieuses de l’Algérie qui résistait et luttait contre les envahisseurs et les colonisateurs, a bien compris que cette menace émane des puissances internationales en utilisant des gens et des mercenaires de l’extérieur pour faciliter l’implosion de l’intérieur via les guerres de quatrième génération que l’on appelle, aujourd’hui, guerre hybride et non conventionnelle. Tous ces éléments plaident pour une nouvelle situation en Kabylie qui sera présente d’une manière active durant le long processus électoral de la présidentielle du
7 septembre prochain.