«La souveraineté nationale est une ligne rouge»
La revue El Djeïch avertit
Il ne serait permis à quiconque de la franchir, quelles que soient les circonstances ou la cause.

Les composantes de l'État revêtent un caractère sacré. Des femmes et des hommes ont fait don de leur vie pour qu'elles soient ce qu'elles sont aujourd'hui dans cette Algérie aujourd'hui libre et indépendante. C'est pourquoi la souveraineté nationale est jalousement défendue. L'Édito de la revue El Djeïch en fait la démonstration en se replongeant dans la tragique histoire traversée par le peuple algérien, les sacrifices qui ont été consentis pour mettre fin à plus de 130 années d'une colonisation féroce barbare. Le principe de la souveraineté nationale pour notre pays a été et restera toujours l'une des composantes fondamentales de l'État et une ligne rouge qu'il ne serait permis à quiconque de franchir, quelles que soient les circonstances ou la cause, souligne son rédacteur. Comment en serait-il autrement alors que notre pays a sacrifié des millions de martyrs pour recouvrer sa souveraineté, qu'il veille aujourd'hui à préserver et à défendre de toutes ses forces, se questionne-t-il avant d'indiquer que les évènements notables, dont notre glorieuse Histoire s'enorgueillit, sont nombreux. Parmi ces évènements, l'éditorialiste fera référence à la commémoration de la Journée nationale du chahid, coïncidant avec le 18 février. Une journée qui glorifie les sacrifices de nos valeureux chouhada, à jamais gravés dans la mémoire de la Nation, soulignera-t-il. «Afin que l'appartenance nationale demeure ancrée et que la fidélité aux chouhada demeure une union nationale sacrée, qui immunise la cohésion de notre tissu social contre ceux qui surfent sur la vague attentatoire à notre pays et persistent dans leurs dérives et leurs dérapages visant à saper le processus que nous avons amorcé, en faveur d'un développement national durable, dans une nouvelle Algérie prometteuse», avait affirmé à cette occasion le chef de l'État. Dans cette veine, l'éditorial de la revue El Djeïch les progrès significatifs accomplis par nos Forces navales sur la voie du développement et de la modernisation, en particulier au cours des dernières années, à la faveur de l'intérêt soutenu que leur porte le Haut commandement de l'ANP qui veille, insistera-t-il à la disponibilité des équipements modernes et avancés et d'une ressource humaine compétente. «Les portées des démarches du Haut commandement de l'ANP ne visent pas seulement à optimiser les capacités combatives et opérationnelles de nos Forces navales, en leur qualité de symbole réel de notre capacité de défendre nos eaux territoriales, mais visent également à redonner à la marine algérienne la place qu'elle mérite. Cette marine qui a vécu, à travers notre glorieuse Histoire, son âge d'or», soulignera à ce propos le général d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire. Ainsi, quelques années après avoir arraché son Indépendance, et par une décision souveraine, notre pays a récupéré, à travers une démarche historique, la base navale de Mers El Kébir, le 2 février 1968, ce qui fut un grand acquis national, en vertu de son importance stratégique, rappellera l'éditorialiste d'El Djeïch. Dans le même ordre d'idées, dans une vision prospective et clairvoyante, est intervenue l'annonce par notre pays, le 24 février 1971, d'une autre décision souveraine, celle de la nationalisation des hydrocarbures et de la récupération des ressources pétrolières nationales, fera-t-il remarquer. Aujourd'hui, après toutes les étapes franchies, le secteur de l'énergie et des mines a adopté une stratégie de développement de ses différentes filières, à travers particulièrement l'intensification des efforts de recherche et d'exploration, outre la mise en oeuvre d'un modèle énergétique national permettant d'asseoir une vision prospective globale, incluant tout ce qui a trait à la transition énergétique, en s'appuyant sur les énergies nouvelles et renouvelables, notera l'éditorial d'El Djeïch. En témoigne le 7e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz qui sera abrité par Alger du 29 février au 2 mars.