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Décès de hocine lounis

Larbaâ nath irathen en deuil

La facette d’artiste -poète de hocine lounis a toujours été éclipsée par son côté militant…

Hocine Lounis, ancien président de l'Assemblée populaire communale de Larbaâ Nath Irathen et également cadre du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), poète et artiste, est décédé avant-hier, à l'âge de 62 ans au Centre hospitalo-universitaire Nédir Mohamed de Tizi Ouzou, où il était hospitalisé. Hocine Lounis était une figure très connue du combat identitaire amazigh, depuis le début des années 70, quand il était étudiant à l'université d'Alger.
Au niveau local, il était populaire et estimé, aussi bien dans la commune qu'il a dirigée pendant plusieurs mandats que dans le reste de la wilaya. Il était l'ami des artistes et des citoyens, dont il était l'élu local. Suite à l'annonce de son décès, de nombreuses figures connues du combat identitaire et de la culture amazighs, ont réagi, rappelant son parcours et ses qualités humaines. Parmi les personnalités qui ont réagi suite à son décès, on peut citer le militant du Mouvement culturel berbère et ancien détenu du Printemps berbère, Arezki Aït Larbi qui a connu et côtoyé le regretté depuis sa jeunesse.
Arezki Aït Larbi affirme avoir connu le défunt à l'université d'Alger, durant le Printemps berbère. Hocine Lounis était étudiant à El Harrach (à l'Epau). «Il était parmi les étudiants les plus engagés pour la cause identitaire amazighe», se souvient le premier nommé. Il ajoute que le regretté était également un grand fan de Abdellah Mohia dit Mohand Ouyahia, un dramaturge que peu de gens connaissaient à l'époque. «Hocine Lounis n'hésitait pas à monter sur les planches, pendant les galas, les meetings, pour l'imitation du dramaturge, qu'il réussissait à merveille», ajoute Arezki Aït Larbi, avant d'enchaîner: «Militant, puis maire RCD de Larbaâ Nath Irathen, il s'était engagé dans une gestion moderne de sa commune, loin des querelles de clocher de l'époque».
Parmi les artistes ayant connu et côtoyé de près le défunt, il y a Belaïd Ath Medjkane, membre du groupe Thagrawla, qui a interprété les chansons mythiques Yemma Thedda Hafi et Fadhma Nsoumer, rendant hommage à Hocine Lounis, hier, a partagé une très ancienne vidéo, montrant ce dernier en train d'interpréter magistralement l'une des chansons phares du regretté Cheikh Arab Bouyezgarène.
En effet, la facette d'artiste poète de Hocine Lounis a toujours été éclipsée par son côté militant de la cause berbère et de maire de Larbaâ Nath Irathen. Selon de nombreux témoignages d'artistes, Hocine Lounis était même parolier et avait composé des chansons à plusieurs chanteurs kabyles, dont certains sont très célèbres. Mais le regretté a toujours refusé de se mettre sous les feux de la rampe et a vécu discrètement sa facette d'artiste, pourtant talentueux. Il sera enterré aujourd'hui à Larbaâ Nath Irathen.

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