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Plan d’action du gouvernement

Le casse-tête des coupures d’eau

Le gouvernement œuvrera à faire du dessalement de l’eau de mer la principale ressource d’eau potable (60%) et recourra aux barrages, à hauteur de 20%.

Remédier à la crise de l'eau sera désormais l'une des priorités du Plan d'action du gouvernement. Résultant des situations complexes qu'a connues le pays ces derniers mois, en matière de disponibilité et de distribution de l'eau, l'engagement de l'Etat à mettre en place une stratégie efficace pour sortir de cette problématique qu'a engendrée une incompréhension et un mécontentement largement exprimé par les citoyens, s'inscrit dans le cadre des réformes qui visent à améliorer le cadre de vie des Algériens.
À cet effet, le président de la République s'est engagé à «en finir avec les coupures d'eau et de garantir un égal accès des citoyens aux différents services de l'eau à travers l'ensemble du territoire national, ce sera une priorité du gouvernement pour les années à venir, l'accès, à l'eau bénéficiera du soutien total de l'Etat». Il est indéniable que dans l'optique de conférer à l'Algérie nouvelle tous les atouts pour son émergence, la disponibilité de cet élément vital figure dans l'essor de plusieurs secteurs stratégiques tel que l'agriculture et l'industrie, et contribue autant à la satisfaction des besoins domestique, qu'à la réalisation de la sécurité alimentaire. À ce titre, en matière de stratégie pour la préservation des réserves, «le gouvernement oeuvrera à faire du dessalement de l'eau de mer la principale ressource d'eau potable (60%) et recourra aux barrages à hauteur de 20% et aux nappes phréatiques, à hauteur de 20%». Une orientation quelque peu tardive, dans la mesure où, depuis des décennies le littoral algérien qui s'étend sur 1200 km, ne renferme que neuf stations de dessalement de l'eau de mer, alors que les capacités de récupération de l'eau, à travers ce procédé sont énormes et nécessitent une forte mobilisation des moyens de réalisation, et ce dans l'optique de mettre fin définitivement à cette situation. Dans ce sillage, le plan d'action du gouvernement renferme une batterie de mesures visant à «réduire la proportion des eaux impactées par l'aléa climatique en développant, là où elles s'avèreront réellement utiles et dans le strict respect de l'équilibre des écosystèmes en place, les ressources non conventionnelles, notamment par la réalisation de nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer et de stations de déminéralisation dans les régions Sud». Ces dernières passeront de neuf à 19 stations, à l'horizon 2024 et auront pour objectif d'atteindre une capacité de production de 1,4 milliard de m3/an. À cela s'ajoute l'apport pour l'amélioration de la capacité de stockage des eaux superficielles, qui sera assuré par le passage de 80 barrages actuels avec une capacité de 8,30 milliards de m3, à 85 barrages avec une capacité globale de 9 milliards m3 et une capacité de mobilisation de 4 milliards de m3/an, pour un résultat final engendrant un volume global, toutes sources confondues, de 12 milliards m3/an. Une bataille qu'il va falloir gagner à tout prix, afin d'éviter d'être pris dans un engrenage dû au manque d'eau, qui ne manquera pas d'affecter et de compromettre les actions profondes des pouvoirs publics à arrimer l'Algérie aux principes du développement et de la croissance économique. Cela étant, il est clair que parallèlement à cette stratégie, il est tout aussi important de mener une réelle politique de lutte contre le gaspillage de l'eau.

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