L'Expression

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Implantation auditive

Le drame des enfants malentendants

Les implants usités proviennent de cinq pays: Australie, Danemark, France, Autriche et les Etats-Unis.

Le président de l'Association nationale «Ismaâ» des enfants sourds implantés, Bachir Liazid, reçu dans les locaux du quotidien L'Expression a communiqué et expliqué la situation dans laquelle évolue la prise en charge de cette frange infantile handicapée et le rôle de l'Association qu' il préside. Créée en 2013, l'Association nationale «Ismaâ» des enfants sourds implantés et malentendants, domiciliée à Tlemcen, vient en aide à tous les enfants sourds pendant les périodes pré-opératoire et post-opératoire. En sus de l'assistance essentielle à ces enfants handicapés, son objectif vise aussi, et en particulier, l'accueil et la préparation psychologique des parents avant l'opération, la sensibilisation, le suivi des implantés
et l'assistance technique après l'implantation des appareils. Liazid énumèrera, pour L'Expression, les quatre points de dysfonctionnements qui perturbent le travail des 14 centres agréés par le ministère de la Santé. Il regrettera, ainsi, l'absence de services après-vente par les centres hospitaliers d'implants, celle de l'évaluation «obligatoire» de l'orthophonie partielle et totale, recommandée par le fabricant et qui a trait au perfectionnement de l'appareil placé sur le plan technique, et celle de l'ouïe de l'enfant, ainsi que la psychologie des parents du malade et d'ajouter à cela, l'évaluation des dépenses, depuis l'achat de l'appareil, jusqu'à l'intégration de l'enfant dans une école normale avec des enfants «sains». Le troisième point soulevé est «l'absence professionnelle de la traçabilité médico-technique» de l'opération effectuée, alors que le quatrième exemple, sur lequel insiste le président Liazid, est la «défaillance quant au respect des recommandations du fabricant concernant les séances de réglage qui ne sont aucunement appliquées au sein des centres d'implants»
Toutes ces insuffisances, dira-t-il, ne font qu'augmenter la «tristesse, le chagrin et le désarroi» des parents qui souffrent du manque de ces accessoires de réglage et autres, ce qui «ramène, explique Liazid, l'enfant à son origine première qui est la «surdité», ce, malgré les dépenses importantes du dispositif médical mis en place qui coûte pas moins de 2,5 millions/DA déboursés en devises par le pays, un aspect qui demeure le souci majeur de la population concernée, souligne Liazid. Devant cet état de fait, Liazid a adressé deux demandes d'audience aux ministres de la Santé et de la Solidarité nationale sans pour autant recevoir de réponses aucune, regrette le président de l'Association «Ismaâ».

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