Avec un taux de croissance de 3,8%
Le FMI place l’Algérie en tête du peloton Mena
L’Algérie semble évoluer vers un avenir économique plus clair en fin d’année.
Le Front Monétaire International (FMI) place l'Algérie dans une situation économique satisfaisante, dans son dernier rapport. Il indique que l'Algérie est sur le point de réaliser un taux de croissance de 3,8% en 2024. Cette performance va la placer en tête des pays d'Afrique du Nnord et dépassant l'Arabie saoudite, Égypte et Koweit, en matière de taux de croissance et pourrait la situer en tête des économies de la zone d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena)
Le FMI estime que cette performance est due aux facilités d'investissement qui ont donné un coup d'accélérateur à l'économie nationale. Les réformes introduites destinées à réduire l'inflation et le soutien du pouvoir d'achat ainsi que l'ouverture du marché semblent donner du tonus à l'économie nationale. Il y a la principale fluctuation et la hausse des prix du pétrole et du gaz qui l'aident à émerger sur le plan de la balance économique. En ce sens, il serait intéressant de retenir que ce secteur joue le rôle moteur de l'économie. Le FMI estime que l'Algérie est sur la bonne lancée pour devenir leader dans la région Mena. Pour atteindre ses objectifs, l'Algérie a dû introduire des réformes dans différents secteurs; à savoir la diversification économique pour réduire sa dépendance du secteur énergétique par la promotion de l'agriculture qui est un secteur vital, l'allègement des réglementations pour l'investissement étranger, le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) pour créer des emplois ou faciliter l'accès à l'emploi qui a gangréné le marché pour les nouveaux cadres qui naviguent à vue, sans horizon viable, la stabilisation de la monnaie nationale afin de protéger le pouvoir d'achat et contrôler l'inflation et enfin la diminution des importations en développant la production nationale dans les secteurs agricole et industriel.
Le produit intérieur brut (PIB) devrait évoluer à 4,4% en 20025, contre 4,1 pendant l'année précédente, selon le projet de loi de finances de l'année 2025 qui table sur une hausse de 4,7% contre 4,3%, hors hydrocarbures. En ce sens, le secteur de l'agriculture devrait enregistrer une croissance de 6,1% en fin 2024 qui était de 2,8% l'année dernière et le secteur de l'industrie de passer à 6,6%, qui était de 5,5% l'année 2023. Il y a également les secteurs de travaux publics qui devraient enregistrer une hausse de 4,1%. Ainsi, la balance commerciale devrait parvenir à un excédent de 2,79 milliards de dollars en fin 2024.
Dans un classement de la Banque mondiale, datant de juillet 2023, il est noté que l'Algérie devrait passer au nouveau palier de «pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure» dont le revenu brut par habitant évolue entre 4466 et 13845 dollars. Le RBN en Algérie est passé à 4960 dollars, entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024. Beaucoup reste à faire sur le plan du Produit intérieur brut (PIB), dans le sens où l'Algérie se situe loin derrière l'Afrique du Sud, le Botswana ou la Libye, avec 5720 dollars, dans le classement d'août dernier.
Comme il est loin le temps où l'Algérie quémandait des prêts du FMI. Qui se souvient du gouvernement Réda Malek qui est revenu bredouille, sans un sou dans la poche, de son voyage de Washington? C'était au temps de «la guerre civile» ou de la tragédie nationale». Les chaînes immenses s'allongeaient devant les boulangeries pour un bout de pain. La machine économique était à l'arrêt et personne ne voulait donner un coup de pouce à l'Algérie pour sauver ce qu'on pouvait sauver.
Lorsqu'on observe dans le rétroviseur ce que fut l'Algérie pendant ces années-là, on ne peut que remercier le Créateur d'avoir accordé un avenir moins pénible à ce pays qui fut arraché par les grands sacrifices de ses hommes et de ses femmes qui ont payé le prix très cher pour nous offrir un pays immense et riche, mais convoité par tous les rapaces qui nous guettent et qui ne manqueraient pas de nous le ravir, si on retombait dans notre sommeil profond.
Il serait utile de noter que le monde n'évolue pas vers la stabilité économique. En 2009, suite à la crise de l'immobilier aux USA, le monde a failli retomber dans une crise semblable à celle de 1929 qui a fait le lit d la Seconde Guerre mondiale. Puis il y a eu la crise de Covid qui avait donné un coup de frein à l'économie mondiale, mais qui a profité aux nantis, des USA surtout.
Depuis le début de la guerre d'Ukraine, suivie par celle du Moyen-Orient depuis plus d'une année, le monde semble évoluer vers la catastrophe suivie de récession si rien n'est fait pour faire cesser la politique de la démesure, pour sauver les populations civiles d'une extermination raciale unique en son genre.