L'Expression

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Bejaia

Le marché flambe à la veille de l'Aïd

À la veille de l'Aid El Adha, les prix des fruits et légumes ont enregistré une terrible hausse, comparativement aux prix affichés il y a quelques jours.

La laitue est cédée à 150 DA le kilo, la tomate à 150, les poivrons à 140, les courgettes à 200, la carotte à 100, l'artichaut à 200, les navets à 200, la pomme de terre à 70, les oignons à 50 et l'ail, encore tout frais, est cédé entre 70 et 85 DA. Le marché flambe à Béjaïa. Ailleurs, dans le monde, c'est la crise sanitaire qui fait parler d'elle, à Bejaia, c'est le marché qui flambe avec ce qu'il comporte comme risque sur la santé. C'est l'éternelle ritournelle qui prend forme, comme à l'accoutumée.
La veille de chaque événement religieux, la piété disparaît comme par enchantement, laissant place à un « sans pitié», digne de la sauvagerie. Période de tous les sacrifices, l'Aid s'invite pour grever le pouvoir d'achat des ménages, encore plus, cette année. Si ceux des légumes se sont envolés, les prix des fruits ne sont pas en reste. La banane est cédée entre 190 et 250 DA, les pommes entre 200 et 400 DA. Généralement, à cette occasion, «la hausse touche certains produits, entrant dans la préparation des visites de circonstance, notamment les fruits, mais là, ce sont tous les produits qui flambent», a déclaré cette ménagère. «J'achète juste des courgettes, de la laitue, des carottes et quelques fruits», assure un autre. Sur les marchés à Béjaïa, les prix des fruits et des légumes connaissent une hausse considérable, à seulement quelques jours de l'Aid El Adha 2021 et les interrogations se multiplient. Qui est donc à l'origine de cette flambée subite? Quelques virées aux marchés populaires de Béjaïa, suffisent largement pour constater la flambée que connaissent les prix des fruits et des légumes. Le consommateur est sommé de payer la pomme de terre et l'oignon à 70 DA le kilo et hors de prix sont le poivron doux et la courgette. Est-il raisonnable de voir tous les prix des produits grimper? À Béjaïa, comme sans doute un peu partout dans les quatre coins de la wilaya, aucune pitié n'est visible. La machine est enclenchée, pour saigner encore davantage le pauvre consommateur.
Impuissant, celui-ci observe et se contente de peu. Les plus pauvres attendent la fermeture des marchés pour tenter de ramasser ce qui est récupérable. Nul besoin d'expliquer cette flambée par la loi de l'offre et de la demande, car ce n'est pas le cas. Si la région avait fait le plein en touristes et vu le retour des émigrés, on comprendrait cette flambée. Mais à présent, ce n'est point le cas, même les fêtes de mariages sont rares, en raison de la pandémie. Ce n'est donc qu'une histoire de spéculation, où excellent les commerçants, grossistes ou détaillants, qui profitent allégrement de l'absence de contrôle et surtout d'une régulation du marché, livré aux spéculateurs de tous bords. 

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