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Rapport de la Banque d’Algérie au 1er trimestre 2024

Le PIB fait un bond de 4,2%

La valeur des crédits alloués à l’économie nationale s’est établie, à la fin mars 2024, à 10 699,8 milliards de dinars.

Mettant en avant l’importance des financements mis à la disposition des investisseurs et des opérateurs économiques, le dernier rapport trimestriel de la Banque d’Algérie fait ressortir clairement une évolution importante des crédits alloués au secteur privé au 1er trimestre 2024. De façon globale, la valeur des crédits alloués à l’économie nationale s’est établie à la fin mars 2024 à 10 699,8 milliards de dinars, soit une ventilation du secteur privé qui est passée de 5 032,2 milliards de dinars en 2018 à 6 274,3 milliards de dinars en 2024. Tandis que le secteur public avait fait l’objet d’un financement total de 4 943,6 milliards de dinars en 2018 contre, 4 424,9 milliards de dinars en 2024. Ce qui renseigne sur l’importance des orientations et des directions économiques adoptées par l’État en vue de relancer les secteurs stratégiques à travers l’activation de leviers économiques, notamment dans le secteur privé. Ces derniers se sont articulés essentiellement sur les actions des dispositifs d’aide et de soutien à l’investissement, à travers les financements de l’AAPI, de l’Angem et de la Nesda, qui ont considérablement contribué à la libération de l’acte d’investir. À cela s’ajoutent les actions de la réforme bancaire et financière qui ont porté à bras-le-corps la nouvelle politique économique, engendrée par la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement. À ce titre, les chiffres du rapport de la Banque d’Algérie sont on ne peut plus clairs et renseignent sur l’évolution d’une courbe ascendante constante, dument appuyée par l’accompagnement de l’État. Il va sans dire que ces avancées notables n’ont pas manqué d’avoir des répercussions inédites sur les principaux postes de la comptabilité nationale. C’est précisément ce que relève le rapport trimestriel de Banque d’Algérie, qui affiche une évolution positive de la balance des paiements, qui passe d’un solde global négatif de -16,37 milliards de dollar en 2020 à un solde excédentaire de 3,7 milliards de dollars au premier trimestre de 2024. Ce qui traduit clairement les évolutions de ses principaux postes, à savoir le compte des transactions courantes, qui passe de -18,68 millairds de dollars en 2020 à +3 milliards de dollars en 204, contre le poste des biens et services, qui affichait un solde négatif de -17, 94 en 2020 pour +3 milliards de dollars en mars 2024. Il y a lieu de souligner que ces évolutions interviennent dans une phase cruciale de la transition économique et témoignent de l’émergence d’une nouvelle dynamique qui vise l’édification de nouvelles assises financières et économiques. Ces dernières se sont articulées autour d’une relance efficiente des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie et les industries extractives auxquels s’ajoute une évolution notable du secteur des exportations hors hydrocarbures.
D’un point de vue global, il convient de souligner que l’évolution des indicateurs macroéconomiques s’est particulièrement distinguée ces dernières années par renversement de la situation économique en faveur de l’émergence de comptes et de soldes positifs. Ce qui explique en grande partie l’évolution positive du taux de croissance du PIB qui est passé d’un solde négatif en 2020 de l’ordre de -5% à un solde positif au premier trimestre de 2024 de +4,2%. Ce qui a contribué à une évolution positive de la valeur ajoutée émanant de l’ensemble des secteurs de l’ordre de 3,7% 

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