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Dérives dans les Contrats publics signés avec des entreprises étrangères

Le Président dit stop!

Abdelmadjid Tebboune a ordonné de cesser immédiatement toute pratique qui ne sert pas l’économie nationale quitte à résilier, s’il le faut, des contrats qui s’avèrent défavorables pour l’Algérie.

Des têtes vont tomber et des contrats résiliés? Les toutes prochaines semaines seront riches en évènements qui viendront secouer la sphère économique jusque-là confortablement installée dans sa léthargie mortifère. Le premier dossier, objet de ces bouleversements en vue, est celui de la signature de contrats avec des entreprises étrangères. «Dans un rapport détaillé adressé au chef de l'Etat et établi par des institutions en charge de ce dossier il a été constaté trop de laisser-aller, de légèreté et trop de dérives dans la signature de certains contrats avec des entreprises étrangères», ont indiqué, hier, des sources gouvernementales très crédibles. De pareilles défaillances coûtent des fortunes en millions de dollars au Trésor public. Très regardant sur les finances publique, le président Abdelmadjid Tebboune a décidé de mettre fin à la saignée. «Le président de la République a signé une circulaire qui a été a adressée au Premier ministre, aux membres du gouvernement ainsi qu'aux responsables des entreprises publiques», ont précisé les mêmes sources selon lesquelles les secteurs de l'eau, les assurances, ainsi que celui de la téléphonie mobile figurent parmi le lot des dizaines d'autres entreprises où le rapport dont a été destinataire le chef de l'Etat a révélé de graves défaillances. Cela sous-entend que des sanctions seront prises à l'encontre de dirigeant qui se seraient rendus coupables de ses égarements et des contrats seront résiliés avec des partenaires étrangers en activité actuellement en Algérie.
La circulaire insiste particulièrement sur la préservation des intérêts économiques et stratégiques du pays dans le cadre de contrats signés avec ces entreprises étrangères. Tout en insistant sur la mobilisation de toutes les compétences nationales et les atouts dont jouit le pays, «le président de la République a particulièrement mis l'accent sur la rigueur dans la gestion et ce pour protéger l'économie nationale», indiquent les mêmes sources. Depuis l'avènement de la crise économique avec la chute des prix du pétrole couplé à la crise sanitaire, l'Algérie compte parcimonieusement ses sous. Chaque dollar économisé est un pas vers une victoire économique pour le pays. La réduction de la facture des importations ainsi que le fait de juguler les surfacturations figurent parmi les challenges que le gouvernement doit relever. La signature des contrats constitue un autre défi pour les pouvoirs publics. Les membres de l'Exécutif et les dirigeants des entreprises publiques sont désormais officiellement avertis par cette circulaire du Président. Le président de la République a la ferme conviction que la maîtrise de la surfacturation peut faire gagner au pays entre 20 et 25% de devises fortes. Evidemment, «la corruption est un cancer qui, en dépit des traitements, peut cacher plus qu'il n'en apparaît», mais il a admis, à plusieurs occasions, que ce phénomène existe également dans d'autres pays ayant ouvert leur économie, «mais pas avec la même ampleur qu'en l'Algérie», soulignant que ce fléau «a été entretenu durant plus de 10 ans sans que les moyens de contrôle ne soient utilisés». C'est une donc une nouvelle bataille qui s'ouvre avec ce dossier des contrats avec des sociétés étrangères. Il faut relever que la diffusion de la circulaire du Président intervient au lendemain de la publication par le gouvernement de la liste des secteurs stratégiques non concernés par la règle des 51/49%.
La nomenclature des activités relevant de trois secteurs exclus de l'application de cette mesure, a été en effet, rendue publique, la semaine dernière. Selon le décret signé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, 44 activités sont «assujetties à une participation d'actionnariat national résidant à hauteur de 51%» pour ces trois secteurs. Le capital étranger ne peut détenir que 49% au maximum. Il s'agit de l'industrie pharmaceutique, l'énergie et les mines et le secteur des transports.

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