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Dédoublement de la voie ferrée Béjaïa-Béni Mansour

Le projet avance à 25%

Les échanges et la mobilité seront grandement facilités.

Le projet de dédoublement et de modernisation de la ligne ferroviaire Béjaïa-Béni Mansour a atteint un taux d’avancement de 25%, c’est ce qu’a indiqué le directeur du transport de la wilaya de Béjaïa. Retardé pour des raisons liées aux nombreuses oppositions qui se sont manifestées sur son tracé, le projet a fini par être lancé à la faveur de la reprise économique du pays, qui a permis également le dégel de nombreux autres projets dans ce secteur. D’un apport incommensurable pour l’économie locale et nationale, la modernisation de cette voie ferrée a longtemps préoccupé les autorités locales, qui n’ont pas désespéré de la voir se réaliser tant elle porte en elle l’espoir d’une mobilité, qui allégera les axes routiers de plus en plus saturés. Plusieurs gares sont en voie de construction ou réaménagement. Il s’agit des gares de Takrietz, Sidi Aich, Ilmaten, El Kseur, Oued Ghir Béni Mansour, Tazmalt, Allaghen, Akbou, Laghrib, Ighzer Amokrane. Cinq d’entre elles sont déjà en chantier, dont une au niveau des Quatre Chemins, à proximité de la gare routière de Béjaïa, et ce afin de favoriser la correspondance des lignes de transports. Le nouveau tracé compte 55 ouvrages d’art dont 3 tunnels. Le premier tunnel est situé sur le territoire de la commune de Semaoun. Long de 669 mètres linéaires, ce tunnel a permis d’éviter de nombreuses expropriations et indemnisations assez coûteuses pour le Trésor public. Dans la commune de Sidi Aich, le creusement d’un second tunnel de 907 mères linéaires, parallèlement à celui de la pénétrante, est en voie d’achèvement, indique encore le responsable du secteur des transports. Quant au troisième tunnel long de 281 mètres linéaires, il est prévu à Takrietz, localité relevant de la commune de Souk Oufella. Le taux d’avancement se situe autour de 99%. Actuellement, le creusement des trois tunnels prévus sur le tracé avance à pas soutenus, a expliqué le premier responsable du transport à Béjaïa. Les visites et les réunions de coordination se sont démultipliées ces deux dernières années autour de ce projet entre les autorités de wilaya et l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements dans les Chemins de fer (Anesrif) pour réduire au minimum les oppositions, qui se concentrent essentiellement sur les territoires des communes de Tazmalt et Akbou. Selon la même source qui intervenait sur les ondes de la radio Soummam, 30 kilomètres de couloirs ont été jusqu’à présent ouverts sur les 87 km de voies que compte le projet. Et les entreprises nationales en charge de la réalisation de ce projet et l’ensemble de ces ouvrages s’activent et marquent un rythme d’avancement encourageant. Si les 35 premiers kilomètres seront réalisés parallèlement à l’ancienne voie ferrée, ce n’est pas le cas des 52 autres kilomètres qui seront réalisés. Par ailleurs, la ligne sera électrifiée en 25 Kv/50 Hz et dotée de tous les moyens de signalisation de télécommunication modernes. La mise en service de ce projet permettra de faciliter grandement les échanges et la mobilité. Les trains circuleront à une vitesse de 160 km/h pour le transport de voyageurs et 100 km/h pour celui de marchandises. 

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