L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Premier week-end partisan après la rencontre avec le président Tebboune

Les contours d’un consensus se précisent

L’Algérie est en mesure de résoudre ses problèmes en interne, loin de toute forme d’ingérence étrangère.

La fin de la semaine dernière s'est distinguée par un événement politique d'envergure nationale. La rencontre entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et les partis politiques, s'est soldée par l'enclenchement d'un dialogue national intrinsèque. Ce dialogue s'est caractérisé par un échange profond et sans tabou qui a abordé tous les aspects de la situation politique du pays en général. Les partis politiques qui, depuis plusieurs années, ont déserté la table du dialogue et les rencontres nationales pour débattre des questions importantes et cruciales qui impactent le pays, viennent par leur participation à la dernière rencontre de donner une preuve aux négationnistes et les «oiseaux de mauvais augure» que l'Algérie est en mesure de résoudre ses problèmes en interne, loin de toute forme d'ingérence étrangère, et au-delà des considérations subjectives et partisanes.Les partis, dans leur majorité, ont témoigné par leur présence que la rencontre était teintée de franchise et de clarté quant au débat sans ambages sur tous les sujets qui «fâchent» et qui suscitent des lectures clivantes et contradictoires. Pour l'histoire, le président Tebboune a, depuis son investiture à la tête de l'Etat, en sa qualité du président de la République, fait de l'urgence de dialogue national avec les partis politiques son leitmotiv et une priorité nationale dans son agenda politique national. C'est un premier pas que les partis politiques sont en train de réaliser avec les institutions de l'Etat, dans un cadre de dialogue et de concertation nationale qui inaugure une étape qualitative loin des approches d'affrontements et de conflits qui ont été le pain quotidien entre les formations politiques et l'Etat depuis quelques années.
Les partis qui ont participé à la rencontre de dialogue national en présence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ont apporté des éclairages sur la volonté de l'Etat d'aller sérieusement vers une nouvelle étape faite de dialogue et de concertation d'une manière transparente et démocratique avec tout le spectre politique national. Les déclarations des partis qui ont participé à la rencontre en question étaient toutes unanimes et consensuelles sur la bonne volonté et la bonne intention du président Tebboune quant à un dialogue ouvert et sans conditions, en abordant les questions brûlantes de l'actualité politique du pays et les défis qui se dressent à l'Etat et la nation.
La déclaration du Front des forces socialistes (FFS) est édifiante à l'adresse du geste de la présidence de la République et son initiative qui réside dans la démarche de dialogue national.
La même chose pour le Parti des travailleurs (PT) qui a salué cette initiative louable de la part du président de la République. Ces deux partis sont connus par leurs approches différentes et qui s'inscrit en porte-à-faux par rapport à la démarche et la lecture politique du pouvoir en place. Mais la dernière rencontre a démontré que ces deux partis ont été positifs et interactifs aux point abordés et par la président de la République et dans plusieurs cas, ils ont adopté un avis très favorable aux points proposés par le président Tebboune. Les partis de la majorité s'inscrivent d'une manière claire et sans ambages dans l'approche politique du président Abdelmadjid Tebboune. Cette allégeance n'est pas nouvelle même s'il y a eu quelques changements dans cette alliance où il y eu le ralliement de nouveaux partis, comme le Front El-Moustakbel et le mouvement El-Bina. Mais l'implication des partis de l'opposition dans cette nouvelle entreprise politique lancée par le président de la République pourrait être expliquée comme une réussite et un pas qualitatif dans les nouveaux rapports entre l'Etat et les partis politiques. Les partis sont aujourd'hui face à un nouveau enjeu, celui de donner à cette démarche de dialogue national un corps à même de la traduire en une initiative concrète vers la création d'un cadre de concertation nationale dans la perspective de concrétiser le voeu de toute la classe politique pouvoir et partis, à savoir le renforcement de la cohésion nationale et la consolidation du front interne. Ce genre de démarches sont frappées du sceau du patriotisme, c'est-à-dire une initiative nationale transpartisane, constituant un véritable moyen pour asseoir les jalons d'un consensus national.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours