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Covid-19, incendies et tensions diplomatiques

Les crises que le Président a réglées

Les quinquennat du Président n'a pas été de tout repos. Il a dû faire face à un bon nombre de défis qu'il a réussi a «dompter», ce qui a renforcé son image auprès des Algériens qui le voient comme un leader charismatique...

Dix-neuf décembre 2019. Après 10 mois de tensions politiques et de manifestations populaires d'une ampleur sans précédent, l'Algérie semblait enfin entrevoir le bout du tunnel. Le pays, secoué dans ses fondations, tenait bon, avec des institutions qui avaient résisté à la tempête, témoignant de la solidité d'un État sur le point de se renouveler. L'élection d'un nouveau Président, après des mois d'incertitude, marquait un tournant décisif dans l'histoire de cette nation en quête de renouveau. Ce 8e Président, Abdelmadjid Tebboune, n'avait pas seulement la lourde tâche de redresser un pays miné par les crises et la corruption, mais devait aussi redonner espoir à une population épuisée par les turbulences. Cependant, à peine avait-il franchi les portes du palais d'El Mouradia qu'une nouvelle épreuve, inattendue et dévastatrice, s'abattit sur le monde entier: la pandémie de Covid-19. Le virus, impitoyable, n'épargna personne. Il frappa également le Président, à un moment où il était encore en train de prendre ses marques. À peine le temps de dire «Bismillah», et déjà, Tebboune se retrouvait confronté à une crise sanitaire d'une ampleur inédite. Les Algériens, désorientés, vivaient dans la peur et certains lièrent même l'apparition de la pandémie à l'arrivée du nouveau Président, voyant en cela un mauvais présage.

ça commence mal
Mais le pire était à venir. Gravement atteint par la maladie, Tebboune fut à deux doigts d'y laisser sa vie, plongeant le pays dans une inquiétude profonde. Cependant, avec une résilience qui reflétait celle de son peuple, il parvint à surmonter cette épreuve, à la fois sur le plan personnel et en tant que leader. Les mesures draconiennes qu'il avait prises, d'abord impopulaires, s'avérèrent finalement salvatrices et, peu à peu, les Algériens commencèrent à voir en lui un chef d'État capable de protéger la nation, même dans les moments les plus sombres. Le surnom affectueux d'«Aâmi Tebboune» qu'on lui attribua témoignait de ce lien naissant entre le Président et ses concitoyens. Cependant, la Covid-19 n'était que le premier d'une série de défis qui allaient mettre à l'épreuve la solidité du mandat de Tebboune. La pandémie laissait, dans son sillage, une économie mondiale en ruines, et l'Algérie ne fit pas exception. Le prix du pétrole, poumon économique du pays, chuta à des niveaux historiquement bas, aggravant une situation déjà critique. De nombreuses entreprises furent contraintes de fermer et des milliers de travailleurs se retrouvèrent au chômage technique, ajoutant à la détresse générale. Tebboune, malgré la pression écrasante, fit de son mieux pour stabiliser l'économie et maintenir la tête hors de l'eau. Il ne se laissa pas abattre par les astres contraires, se montrant inflexible face à ceux qui tentaient de tirer profit de la situation, car au-delà de la crise économique, des résidus de l'ancien système, toujours à l'affût, cherchaient à saper son autorité, à l'image des «perturbations» qui surgirent soudainement: pénuries de liquidités, de produits de première nécessité comme l'huile, la semoule ou encore le lait.

Retour de l'autorité de l'État
Face à ces défis, le Président frappa fort, démontrant qu'il n'hésiterait pas à utiliser les grands moyens pour défendre les intérêts de la nation. Une loi fut rapidement adoptée pour criminaliser la spéculation, punissant sévèrement ceux qui cherchaient à tirer profit des souffrances du peuple. Les spéculateurs risquaient désormais jusqu'à sept ans de prison et cette réponse implacable eut un effet quasi immédiat. Les produits qui se faisaient rares réapparurent sur les étals des magasins, dissipant le spectre des pénuries qui avait plané sur le pays. Cette détermination de Tebboune à protéger les citoyens, même au prix de décisions impopulaires, renforça son image de leader intransigeant, prêt à tout pour éviter le chaos. Alors que l'été approchait, on aurait pu croire que le pire était derrière nous. Pourtant, Dame nature en décida autrement. La sécheresse, qui sévissait depuis des années, s'aggrava encore, plongeant le pays dans une crise de l'eau sans précédent. Le choix de s'appuyer principalement sur les eaux de surface se révéla désastreux, surtout que cette stratégie était entachée par des scandales de gestion. Face à une situation critique, où la soif menaçait directement les Algériens, Tebboune prit une décision audacieuse: il opta pour un changement radical de stratégie, en se tournant vers les eaux non conventionnelles. Des projets de stations de dessalement de l'eau de mer furent lancés à travers tout le pays, une initiative ambitieuse destinée à sécuriser l'approvisionnement en eau. Si la situation n'était pas encore entièrement résolue, le pire avait néanmoins été évité, laissant un répit aux citoyens.

Dame nature et mains «criminelles»
La nature ne fut cependant pas le seul adversaire de Tebboune. Les incendies de forêt, qui ravagèrent le pays durant deux ou trois années consécutives, constituèrent une autre épreuve. Les feux, particulièrement dévastateurs en Kabylie, en 2021 et à l'est du pays en 2022, causèrent des pertes humaines et matérielles considérables. La situation était si grave qu'elle risquait de dégénérer en troubles sociaux, tant la douleur et la colère étaient vives. Mais là encore, Tebboune ne fléchit pas. Une enquête minutieuse permit de découvrir la main criminelle derrière ces désastres, des actes de sabotage orchestrés par des forces extérieures, avec la complicité de traîtres internes. Le Président réagit avec la même fermeté que lors des crises précédentes, rétablissant l'ordre et permettant aux Algériens de reprendre goût à la vie.
Les défis ne venaient pas uniquement de l'intérieur. Sur le front international, Tebboune se trouva confronté à des attaques de toutes parts. Refusant de se soumettre à la vague de normalisation avec l'entité sioniste, il devint la cible de critiques acerbes. Le «frère ennemi» marocain, mené par un roi qui ne reculait devant rien, franchit des limites jamais atteintes auparavant, contraignant l'Algérie à rompre toutes relations diplomatiques avec son voisin de l'Ouest. Ce fut un tournant majeur dans les rapports entre les deux pays, marqué par une escalade des tensions. Le Président, fidèle à son image de leader impitoyable face aux menaces, décida de frapper fort, imposant une rupture nette et sans concessions. L'Espagne, elle aussi, fit les frais de cette diplomatie sans compromis. Un an après la rupture avec le Maroc, Tebboune suspendit le traité d'amitié avec le royaume ibérique en réponse au revirement espagnol sur la question du Sahara occidental. Cette décision, symbolique mais lourde de conséquences, montrait que l'Algérie ne tolérerait aucun manquement à ses principes fondamentaux.

Un leader clairvoyant
Avec la France, la relation fut, comme toujours, complexe et fluctuante. Le mandat de Tebboune fut également marqué par la crise ukrainienne, dont les retombées sur l'économie mondiale et la sécurité alimentaire posèrent des défis supplémentaires. Mais au-delà de ces crises, Tebboune resta fidèle à la ligne directrice qui avait marqué son mandat: la défense des causes justes et des peuples opprimés. L'Algérie, sous sa direction, continua de se battre pour le droit à l'autodétermination des peuples, que ce soit pour le Sahara occidental ou pour la Palestine. Ce combat, mené avec conviction sur la scène internationale, contribua à renforcer la position de l'Algérie comme un acteur majeur du continent africain. L'élection de l'Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU fut une consécration, offrant à Tebboune une tribune pour porter haut la voix de l'Afrique et défendre les principes de non-ingérence et de souveraineté nationale. Cependant, cette posture ne manqua pas d'attirer de nouvelles inimitiés. Les tensions avec les Émirats arabes unis, le Mali, ou encore le Niger, vinrent s'ajouter aux défis, déjà
nombreux, auxquels Tebboune devait faire face. Mais une fois de plus, le Président démontra sa capacité à rétablir les relations, lentement mais sûrement, en restant fidèle aux principes immuables de l'Algérie, cette Mecque des révolutionnaires et des causes justes. Les pays voisins finirent par comprendre qui étaient leurs véritables alliés et où résidaient leurs intérêts communs. Le mandat de Tebboune n'aura donc pas été de tout repos, mais il a tout de même réussi à tirer son épingle du jeu...

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