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Commission des finances et du budget de l’APN

Les députés «épluchent» les comptes

Les parlementaires déplorent le fait que l’année de référence pour débat autour de l’application des lois de finances reste fixée à «A-3».

Lors de la présentation du projet de loi portant règlement budgétaire 2019 devant la commission finances et du budget de l' APN, certains membres ont déploré le fait que la durée de présentation de ladite loi devant le Parlement n'était pas réduite, comme prévu, à l'année référentielle (N-1) à partir de l'année 2021. Cela aurait permis «une meilleure maîtrise des dépenses et davantage de transparence, conformément au programme de réforme de la finance publique». Le texte a été présenté, ce mardi, par le ministre du Commerce, Kamel Rezig, au nom du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. Les députés regrettent que l'année de référence pour débat autour de l'application des lois de finances ordinaires et complémentaires demeure fixée à «A-3». Les intervenants ont également évoqué le problème de « réévaluation des projets», qui pèse lourd sur le Trésor public. Ils ont également réclamé la «levée du gel» des projets de développement, qui a impacté la croissance économique. Ils ont aussi appelé à prendre en considération les résultats du rapport de la Cour des comptes, lors de la préparation des projets de développement. Les observations et les recommandations des parlementaires et des magistrats de la Cour des comptes doivent servir d'orientations pour mieux maîtriser les prévisions budgétaires et améliorer la gestion. Le représentant du gouvernement a rappelé le cadre macroéconomique et financier de la loi de finances 2019. Ainsi, s'agissant de l'application de la loi de finances 2019, les chiffres présentés ont montré que le déficit réel avait atteint, en 2019, 1 457 milliards de dinars (7,13% du PIB). Les dépenses budgétaires exécutées cette année ont atteint 8 035,06 milliards de DA, dont 59% pour le budget de fonctionnement. Selon le représentant du gouvernement, le taux de croissance économique a atteint, en 2019, 0,8% contre 1,2% en 2018 (-0,4%). Le Produit intérieur brut (PIB) en 2018 était de 20 428,4 milliards de dinars. Le PIB hors hydrocarbures réalisé en 2019 s'élève à 16 438 milliards DA, contre 15 903,6 milliards DA en 2018. Selon les chiffres avancés, les cours du pétrole brut dans le marché étaient de 64,4 dollars /baril, contre 71,3 dollars /baril en 2018 et 60 dollars baril, selon les prévisions de la loi de finances. Quant au taux de change moyen, il est passé de 116,6 DA/dollars en 2018 à 119,4 DA/dollars en 2019. Le taux d'inflation enregistré en 2019 a atteint 2% contre 4,3% en 2018. En 2019, les exportations ont atteint 35 milliards de dollars contre 41,1 milliards de dollars en 2018. Les exportations des hydrocarbures avaient atteint 32,9 milliards de dollars en 2019 contre 38,9 milliards de dollars en 2018. Les importations de marchandises ont atteint 41,9 milliards de dollars en 2019 contre 46,3 milliards de dollars en 2018. La balance commerciale a connu un déficit de 6,9 milliards de dollars en 2019 contre 5,2 milliards de dollars en 2018. Les réserves de change ont atteint 62,8 milliards de dollars à la fin 2019, contre 79,9 milliards de dollars en 2018. Les redevances de la dette publique ont atteint 9320,2 milliards de dinars à la fin 2019, dont 9186,6 milliards de dinars de la dette intérieure et 133,6 milliards de dinars de la dette extérieure. Le solde du Fonds de régulation des recettes (FRR) a été estimé à 305,5 milliards de dinars à la fin 2019, a-t-il affirmé. Les recettes budgétaires ont atteint 6594, 65 milliards de dinars en 2019 contre 6405,24 milliards de dinars en 2018. Les dépenses du budget de l'État se sont élevées à 8 035,06 milliards de DA, en 2018 et 8 441,60 milliards de DA en 2019. 

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