Relance économique
Les douanes en première ligne
L’administration des douanes participe pleinement à l’amélioration du climat économique du pays.
Constituant l’un des éléments centraux du système financier, l’administration des douanes œuvre, à travers ces reformes et restructurations, à renforcer son rôle dans la concrétisation de la nouvelle politique économique. Une mission qui impose, compte tenu des avancées et des résultats enregistrés ces dernières années, d’établir une réelle synergie avec les secteurs qui contribuent à la réalisation des objectifs de la relance économique, notamment le secteur de la justice. C’est dans ce sillage que le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a tenu à souligner l’importance de cette coopération, lors de la Rencontre nationale entre le secteur des douanes et celui de la justice, précisant que «le secteur douanier participe à améliorer le climat des affaires, en veillant à ce que les efforts du gouvernement soient mis en œuvre pour encourager l’investissement et la production locale, et couvrir les exportations hors hydrocarbures, ainsi que sa contribution aux tâches de sécurité, grâce à la présence de ses agents aux postes frontaliers, à la couverture régionale de l’ensemble du territoire national dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité transfrontalière ». Il faut dire que le renforcement des capacités d’action et d’intervention des deux institutions vise à instaurer une complémentarité incontournable pour accentuer le traitement des contentieux et des litiges qui découlent des volumes importants de transactions commerciales. De même importance, la coopération entre les deux appareils s’inscrit, en substance, dans l’allégement et la facilitation des procédures administratives, en vue de soutenir la nouvelle dynamique économique. Autrement dit, en tant que système de contrôle et de suivi de l’application rigoureuse des orientations arrêtées par les pouvoirs publics, l’administration des douanes améliore le niveau de ses résultats en matière de rendement et de revenus, ce qui ne manquera pas de se répercuter positivement sur l’économie nationale. Toute la problématique réside dans le développement de nouveaux mécanismes issus des deux départements, pour aboutir à un consortium fort et efficace en matière de gestion et déterminant pour le développement économique. Sur un plan plus large, l’importance de constituer un appareil douanier fort et efficace s’inscrit également dans le développement des arguments économiques nécessaires pour le déploiement de l’économie nationale, sur les marchés étrangers. Il est appelé à jouer un rôle prépondérant dans la conclusion des partenariats et leur développement, et ce sans parler de sa contribution à la réalisation des zones franches, et notamment dans l’adhésion au grand projet de la Zlecaf. En somme, le développement du secteur des douanes dans le sens d’un renforcement de ses volets juridique et législatif, tend à produire des avancées autant sur le plan interne qu’externe. Un double objectif indissociable des réformes, et de la transition économique, dans la mesure où il agit sur l’amélioration des flux des transactions issus du développement de l’investissement, et sur l’optimisation des opérations d’exportations hors hydrocarbures. Deux axes sur lesquels repose l’essentiel de la nouvelle politique économique.