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Production des énergies renouvelables

Les grandes ambitions d’un pays-continent

Les programmes portent sur la réalisation de 20 centrales solaires PV d’une capacité allant de 80 à 300 Mw.

L’Algérie affiche, au grand jour, ses ambitions quant à se positionner en tant qu’acteur majeur dans la production de l’électricité, à partir des filières photovoltaïque et éolienne, en intégrant la biomasse, la cogénération, la géothermie, le solaire thermique, etc. Au cours de ces dernières années, plusieurs organismes mondiaux spécialisés ont commencé à s’intéresser au potentiel énergétique renouvelable, en passe de prendre forme, à travers les ambitieux projets lancés par l’État algérien. Il s’agit des deux projets phares, dont celui des 2 000 MW et Shaems 1 000 MW, faisant partie du programme national ambitieux des 15 000 MW prévus à fin 2030. L’attribution provisoire, en mars 2024, des marchés relatifs aux appels d’offres national et international pour la réalisation en mode EPC (Engineering Procurement & Construction) de ces deux projets et la signature des contrats par les entreprises ayant décroché les projets en question ont placé, définitivement, l’Algérie dans le sillage des grandes nations à fort potentiel en énergies renouvelables (EnR). Parallèlement à cela, à fin décembre 2023, l’Algérie a réussi à disposer d’une capacité de 600,9 MW, dont 417,64 MW détenus, d’énergies renouvelables (EnR) installés au niveau national. Cela équivaut à un taux de 98,4% de la capacité totale des installations EnR raccordées au réseau et 88,5% du parc national des énergies renouvelables hors hydroélectricité, notait en septembre 2024 le rapport périodique du Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe). Il convient de rappeler, par ailleurs, que le groupe Sonelgaz a lancé, en début d’année 2024, un avis appel d’offres national et international pour la réalisation de deux nouvelles centrales solaires photovoltaïques, l’une d’une capacité de 80 mégawatts à Ksar Chellala, dans la wilaya de Tiaret, et l’autre d’une capacité de 200 mégawatts à Tindouf, conformément aux instructions de Tebboune, en vue de doter la mine de Gara Djebilet et ses régions avoisinantes d’une autonomie énergétique indispensable. Il convient de rappeler, dans ce cadre, que les programmes cumulés des EnR dans le cadre de ces deux projets portent sur la réalisation de 20 centrales solaires PV d’une capacité variant de 50 MW à 300 MW chacune. Pour ce qui est du projet de 2 000 MW, ce sont 15 centrales solaires PV qui sont en phase de construction au niveau de 12 wilayas du pays, dotées d’une puissance allant de 80 MW à 220 MW chacune. Alors que pour le projet «Solar 1 000 MW», ce sont 5 centrales solaires PV d’une puissance variant de 50 MW à 300 MW dans 5 wilayas qui sont en cours de réalisation. Des projets ambitieux qui ont nécessité une longue phase de maturation et une mobilisation accrue des moyens et des énergies. Le lancement de ces deux programmes a vu l’émergence d’un pôle national industriel spécialisé dans les projets des énergies renouvelables et le renforcement d’un contenu local, dense et très varié. Aussi l’avis d’appel d’offres international de ces deux projets assemblés a-t-il fini par consacrer une offensive historique des entreprises chinoises internationales spécialisées dans la réalisation des centrales énergétiques solaires et dans les projets des énergies renouvelables. Une chose est sûre, l’intégration des entreprises internationales, notamment en partenariats avec des entreprises algériennes ou en investissements directs étrangers, est de nature à favoriser l’émergence d’une technologie novatrice et d’un transfert de savoir-faire graduel, renforçant ainsi le taux d’intégration économique dans ce secteur stratégique et primordial. Il est important de souligner que le gouvernement table sur un objectif de revoir à la hausse la capacité globale pour atteindre les 4 GW au cours de l’année 2025. L’aboutissement de ces deux projets et d’autres, qui seront lancés tout au long des années à venir, permettront à l’Algérie de disposer d’une capacité supplémentaire en énergies renouvelables, à même d’épargner les quantités colossales de gaz, entres autres, affectés à la production d’énergie électrique. Cela permettra aussi de diversifier les sources de revenus et à baisser la dépendance vis-à-vis du gaz naturel, principale ressource énergétique pour la production de l’électricité en Algérie.

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