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Revendiquant une hausse des tarifications

Les transporteurs privés reviennent à la charge

Nos villes ne méritent pas de compter dans leurs décors urbains des tacots, des ferrailles et des débris ambulants, ternissant l’image d’une Algérie moderne.

Les syndicats des transporteurs. reprennent langue. Dans un communiqué rend public, hier, ils reviennent à la charge exigeant une revue à la hausse des prix des transports, tous axes confondus. Les syndicats des transporteurs motivent leurs revendications par «la hausse successive des prix du carburant depuis 2016». Les syndicats des transporteurs estiment que «les augmentations des carburants ont augmenté de 104%, au cours des quatre dernières années», ce qui a eu des incidences importantes sur la profession, soumise à rude épreuve, selon les syndicats. Comme unique alternative pour ces derniers qui tirent la sonnette d'alarme, ils brandissent des augmentations substantielles variables, seules à même de régler les difficultés sur lesquelles butent les professionnels du secteur. Ainsi, pour les transports collectifs urbains et suburbains par autobus sur une distance de 30 km, il est proposé des augmentations de l'ordre de 50% sur le prix pratiqué. Pour ce qui est du transport collectif par autobus inter-wilayas, sur une distance de plus de 80 km, les transporteurs suggèrent une hausse de 25%, alors que le transport collectif par autobus entre municipalités urbaines de moins de 80 km, devra être revu à la hausse aux alentours de 40%. Pour les transports en taxis inter-wilayas, les syndicats proposent des tarifications variables, passant de l'ancien prix de 3 dinars à 3,5 dinars et des revues à la hausse atteignant les 20%, pour ce qui est des transports intercommunaux et de daïras. Concernant l'augmentation des prix pour les taxis urbains collectifs, il est également proposé une revue à la hausse passant de 5 à 7 DA par usager. Cela, alors que pour les taxis dotés de compteurs, il est revendiqué une hausse de 25 DA, avec à l'appui 2 DA au démarrage et 2 autres dinars à l'attente. Sans compter une hausse de transport des bagages avec 50% de hausse réclamée, pour atteindre les 15DA, est-il mentionné dans le communiqué.
Les syndicats des transporteurs mettent en exergue les difficultés multiples auxquelles font face leurs affiliés, notamment des suites de la pandémie de Covid-19.
À ce sujet, les auteurs du communiqué rapportent que «des propositions ont été formulées et déposées auprès de qui de droit». Ainsi, on ne demande pas moins que «d'exonérer les professionnels des transports des différentes taxes et impayés, l'allègement des procédures d'affiliation à la Caisse nationale de sécurité sociale et la mise en place d'une loi permettant aux concessionnaires du secteur des transports d'importer des bus, des camions et des taxis sans droits de douane ni taxes», conclut-on à ce sujet. Beaucoup reste à dire au sujet de la qualité du transport en Algérie et si, réellement, les Algériens sont satisfaits des prestations actuelles des professionnels du secteur.
Les manquements, les dépassements graves et les insuffisances continues gangrènent le secteur depuis des années déjà. Il y a un point où l'on peut être d'accord avec les syndicalistes, c'est que notre chère Algérie ne mérite pas de compter des tacots et des débris ambulants dans ses villages et villes. Alors, pour une
capitale, comme Alger la blanche, il est inacceptable de voir des ferrailles circuler en plein centre-ville, sans gêner ni transporteurs, ni responsables de la direction des transports, ni services de sécurité, ni ministres, ni députés, ni société civile. Une honte en somme.

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