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Affaire des «SMS» et des «instructions»

Louh écope de 6 ans, Saïd Bouteflika et Haddad de 2 ans

Le tribunal criminel de Dar El Beïda a prononcé également six autres acquittements.

Le verdict de l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh et ses coaccusés, Saïd Bouteflika et Ali Haddad, ainsi que d'autres prévenus est tombé tard dans la nuit de mardi à mercredi, au tribunal de Dar El Beïda. Tayeb Louh s'en est sorti avec une peine de 6 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 200 000 dinars. Il est poursuivi pour entrave au bon déroulement de la justice, faux en écriture officielle et incitation à la partialité.
Le frère cadet et conseiller de l'ancien président de la République déchu, Abdelaziz Bouteflika, a écopé de 2 ans de prison ferme et d'une amende de 100000 dinars. L'homme d'affaires, Ali Haddad, a été condamné à 2 ans de prison ferme et une amende de 200000 dinars. L'ancien inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Belhachemi, a été condamné à la même peine. Tous les juges inculpés dans cette affaire, à savoir Mokhtar Belahrach, Semaoun Sid Ahmed, Khaled Bey ont été acquittés. L'ancien secrétaire général du département de la justice et l'avocat Derfouf Mustapha, l'ex- candidate aux législatives de mai 2017 pour la circonscription de Ghardaïa, Meriem Benkhalifa, ont été également acquittés. Invité à prononcer son dernier mot, Saïd Bouteflika a déclaré «détenir des secrets d'Etat, susceptibles s'ils seront divulgués d'ébranler les fondements de l'Etat algérien». Tout en s'estimant «victime» d'une campagne médiatique de diffamation et de dénigrement sur les réseaux sociaux, tout au long des 20 ans de règne de son frère, il a pointé du doigt, nommément, une journaliste présente au tribunal. Laquelle a rédigé, selon lui, «plusieurs articles diffamatoires contre son frère et lui». Il l'a invitée, par ailleurs, «à discuter et faire le point sur cette histoire une fois qu'il sera libéré». à ce propos, un enregistrement portant déclaration de Saïd Bouteflika devant le tribunal criminel a été diffusé sur Facebook. La principale affaire présentée dans ce dossier est liée à l'annulation du mandat d'arrêt international lancé contre l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil. Dans ce contexte, les avocats de la défense de Saïd Bouteflika ont affirmé que l'ordre d'annuler le mandat d'arrêt international lancé contre l'ancien ministre de la Justice, a été donné par l'ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika. D'après la défense, Saïd Bouteflika, n'était qu'un intermédiaire qui transmettait les instructions de son frère le président, en sa qualité de premier magistrat du pays, lequel avait ordonné au ministre Louh, en marge d'un Conseil des ministres, de «rectifier les procédures juridiques liées à ce mandat d'arrêt prononcé par le procureur général près la cour d'Alger à l'époque, Belkacem Zeghmati». Ce dernier a émis ce fameux mandat d'arrêt, sans convoquer au préalable, Chakib Khelil. D'après le prévenu, Tayeb Louh, l'ex-ministre de la Justice, c'est Belkacem Zeghmati, qui avait avoué son erreur et procéder ensuite à l'annulation de ce mandat d'arrêt. Lors de son audition, Tayeb Louh, dira qu'il a été poursuivi en justice et jeté en prison pour des considérations purement politiques. «J'étais poursuivi en justice par Belkacem Zeghmati, un ministre illégitime et désigné d'une manière inconstitutionnelle, le poste de la présidence de la République étant vacant, sur ordre de l'ancien chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah», a lâché en substance Tayeb Louh.

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