L'Expression

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Le président de la république lors de sa visite au MDN

«Malheur à celui qui attaquera l’Algérie»

«J’apprécie hautement l’engagement patriotique et le haut professionnalisme dont notre armée a fait preuve»

Le président de la République est commandant en chef des Forces armées. Il s'est rendu, hier, au siège du ministère de la Défense nationale où il a été accueilli par les plus hautes autorités de l'ANP et les cadres du ministère. Tout civil qu'il est, Abdelmadjid Tebboune est le seul chef suprême de l'armée algérienne. La Constitution lui confère ce statut et l'ANP, d'essence authentiquement républicaine, reconnaît son autorité et affiche sa fierté de servir la République dirigée par un président élu au suffrage universel. La visite du chef de l'État au MDN conforte l'idée que se font les Algériens de leur nation qui édifie sa propre démocratie, pierre par pierre, avec des mains civiles et militaires. Cette belle image d'une Algérie qui s'assume est personnifiée par le tandem Tebboune-Chanegriha. Les deux hommes ne font aucun complexe de leur proximité et la brandissent au regard de tous, comme l'un des trophées de l'Algérie nouvelle.
Le président Tebboune ne fait pas dans les allusions lorsqu'il parle de l'armée. «Je salue le général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, pour ce qu'il a accompli à la tête de l'armée», a-t-il affirmé devant les cadres du MDN. C'est le chef qui a parlé. La discipline militaire oblige les officiers à acquiescer, d'autant que l'homme a su bien tenir ses troupes. Et le président de la République salue «ses efforts pour maintenir l'état de préparation de l'Armée nationale populaire en toutes circonstances». Une armée prête au combat pour la sauvegarde du peuple et du caractère républicain et l'État, mais aussi et surtout de la pleine souveraineté des Algériens sur leur territoire. Abdelmadjid Tebboune sait parfaitement le poids des mots qu'il a prononcés et com-prend également les efforts des officiers, sous-officiers, soldats et tous les affiliés, qu'il a salués.
Pour le Président, les femmes et les hommes de la Grande Muette «méritent d'appartenir à notre vaillante armée, et j'apprécie hautement l'engagement patriotique et le haut professionnalisme dont notre armée a fait preuve». Le chef de l'État a parlé de manoeuvres, et il y en a eu ces dernières années, démontrant la force de frappe, la puissance de feu et la parfaite maîtrise de toutes les techniques de combat. La fierté qu'éprouve Abdelmadjid Tebboune pour l'armée est partagée par l'ensemble des Algériens. Ces derniers sont conscients du rôle-clé joué par l'armée pour la sauvegarde de la nation et de l'exceptionnelle osmose née du caractère populaire de l'ANP.
La cohésion civile-militaire a bétonné l'État algérien. «L'armée algérienne est une armée pacifique, mais elle défend l'Algérie avec acharnement, alors malheur à celui qui attaque l'Algérie», résume le chef de l'État.
Le président de la République, garant de la sécurité du peuple et de la nation, ne va pas par quatre chemins pour pointer du doigt le danger qui guette le pays. «Il y a ceux que notre souveraineté dérange», dira-t-il. Mais confiant de la force acquise par l'Algérie nouvelle, il souligne ceci: «Nous continuerons notre chemin avec une volonté inébranlable, pour que l'Algérie soit à sa juste place sur le plan régional et international, avec le soutien de notre Armée nationale populaire.». L'explication est dans les étapes déjà franchies qui augurent d'un avenir serein. Les récentes élections qui ont clos un processus politique réussi, en sont l'illustration. À ce propos, Abdelmadjid Tebboune note que «beaucoup ont été bouleversés par l'achèvement de l'édification d'institutions constitutionnelles honnêtes, débarrassées de l'argent sale, dans lesquelles participent la nouvelle jeune génération».
La conscience d'avoir remporté une victoire décisive sur les forces du chaos traduit la volonté du Président de ne pas jouer avec l'avenir de la nation. «Il n'y a pas de démocratie avec un État faible», soutient-il, comme pour répondre aux partisans d'un «pays fourre-tout» qui écoute et applique tout ce qui vient de l'étranger sans filtre. L'Algérie n'écoutera pas le FMI et la Banque mondiale sur l'endettement extérieur. Il y va de sa souveraineté. Elle y tient. Et cette posture «dérange beaucoup de parties», rappelle le chef de l'État, non sans citer en exemple les 10 000 entreprises créées par des jeunes en 2021, pour désigner le point de force de l'Algérie nouvelle. Elle tient dans «cette nouvelle génération d'entrepreneurs (qui) ne connaît ni la surfacturation ni le blanchiment d'argent». Avec cette nouvelle race d'entrepreneurs, le pays n'aura pas à hypothéquer «notre souveraineté et notre liberté de décision». L'Algérie continuera à «défendre des causes justes dans le monde, en particulier le Sahara occidental et la Palestine».
De son côté, le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, Saïd Chanegriha, a mis en évidence les défis économiques qui attendent le pays pour 2022 et souligné les attaques dont l'Algérie est la cible. «Devant l'impossibilité de la concrétisation de leurs desseins, les ennemis ont eu recours à l'intensification des campagnes hostiles à notre pays, visant à entraver ses efforts louables en direction des peuples opprimés et en faveur des causes justes», a indiqué le chef d'état-major, tout en rappelant les «vaines tentatives de démoraliser notre valeureux peuple et de briser le lien sacré qui le relie à sa glorieuse histoire».

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