L'Expression

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Abderrazak Makri à Chlef, Relizane et Oran

«Nous visons la majorité des sièges»

Clôturant sa tournée électorale, Abderrazak Makri a opté pour trois wilayas de l'ouest du pays, Chlef, Relizane et Oran.

La campagne de persuasion tire, constitutionnellement, à sa fin. Elle a été clôturée par le déploiement de plusieurs chefs de partis, ayant, en l'espace de deux jours consécutifs, opéré une véritable descente, en multipliant leurs sorties. Sans manifester le moindre signe de harassement, plusieurs d'entre eux ont sillonné plusieurs localités et chefs-lieux de plusieurs wilayas, notamment dans la partie ouest du pays. C'est le cas du président du Mouvement de la société pour la paix, le MSP, Abderrazak Makri. En clôturant sa campagne, il a, en une seule journée, opté pour trois wilayas phares de l'ouest du pays, à savoir Chlef, Relizane, dans la matinée d'hier, avant de boucler son périple dans la fin de l'après- midi en ralliant le chef-lieu de la capitale de l'Ouest, la wilaya d'Oran. En animant un rassemblement populaire dans la salle de cinéma Es Saâda, ex-Colysée située au centre-ville, le leader du parti islamiste est allé droit au but en réitérant la «détermination» de sa formation politique à se placer en pole position, en se taillant la part du lion dans cette élection. Ce rendez-vous électoral est, selon la même source, «une amorce vers le changement» tant revendiqué par les populations, obnubilées par la mise à plat définitive des anciennes pratiques régissant la gestion des affaires de la cité. L'occasion se présente pour le parti islamiste qui, prenant en compte des déclarations de Makri, ainsi que de la base militante, vise la majorité des sièges au sein des futures Assemblées populaires de wilaya. Tel a été le sujet principal du discours développé par le chef du parti, en animant hier matin, deux rassemblements, le premier dans la wilaya de Chlef le second à Relizane, avec le même thème, qu'il a d'ailleurs défendu auparavant et répété comme un leitmotiv dans plusieurs autres wilayas. Prenant en compte ses prérogatives, le premier responsable du parti a jugé «crucial le contrôle de cette institution, l'APW. «Le contrôle de l'Assemblée populaire de wilaya est d'une importance hautement stratégique pour le parti», a-t-il indiqué et expliqué que le «MSP dispose déjà d'une bonne représentation au sein de l'Assemblée populaire nationale». «Nous comptons prolonger ce succès, remporté lors des précédentes législatives et renforcer notre présence au niveau local», a-t-il fait savoir. La formation de Makri semble viser loin dans la stratégie qu'elle a adoptée, en ambitionnant de s'emparer, outre la majorité de sièges dans les APW, de la présidence de cette institution». «Cela nous consacre la possibilité d'avoir une plus grande marge pour impulser une réelle dynamique au niveau de la wilaya», a-t-il expliqué, avant de revenir sur «les larges prérogatives accordées à l'APW, en particulier dans le volet lié au choix des projets». «Les élections du 27 novembre enclenchent une véritable dynamique économique», a souligné Abderrazak Makri. Ayant animé un rassemblement la salle omnisports d'Es Sénia, la présidente du parti Tajamoue Amel El-Djazaïr, Fatima-Zohra Zerouati a, pour sa part, plaidé «pour choisir des élus afin de représenter le citoyen dans les prochaines Assemblées populaires communales et de wilayas, possédant des capacités scientifiques, un style de gestion moderne et une écoute constante des aspirations de la population, qui permettrait de trouver les mesures concrètes et d'éliminer les problèmes et les déséquilibres». 

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