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Agression sioniste contre Ghaza

Nouveau massacre à Rafah !

Amnesty International a demandé à la Cour Pénale Internationale (CPI) d'ouvrir une enquête pour crimes de guerre.

Un massacre affreux a été perpétré, hier,  dans la bande de Ghaza par l'armée d'occupation sioniste dont l'aviation a visé délibérément des camps de toiles de personnes déplacées à l'ouest de Rafah, faisant au moins selon un premier bilan quarante martyrs et des dizaines de blessés, rapporte l'agence Wafa.Selon l'agence, au moins 40 Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés à la suite d’un bombardement contre les tentes des personnes déplacées, près des entrepôts de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), au nord-ouest de Rafah, tandis que le Croissant Rouge palestinien a rapporté que ses équipes ont transporté un grand nombre de martyrs et de blessés, après que l'armée sioniste d'occupation a pris pour cible les tentes des personnes déplacées à Rafah.Selon des témoins, les avions de combat de l'occupation sioniste ont tiré au moins huit missiles contre le camp de toiles dans une zone peuplée de milliers de personnes déplacées. ''Ceux qui se trouvaient  à l'intérieur des tentes ont été brûlés, la plupart sont des enfants et des femmes'', ajoute Wafa, soulignant que 'l'occupation sioniste avait déclaré cette zone sûre''.A la suite de cette nouvelle forfaiture de l'entité sioniste, le porte-parole de la  résidence palestinienne Nabil Abu Rudeina, a indiqué que ''le ciblage délibéré par l'armée d'occupation sioniste des tentes des personnes déplacées à Rafah, est un massacre qui a dépassé toutes les limites et nécessite une intervention urgente pour mettre immédiatement fin à ces crimes contre le peuple palestinien''.Il a ajouté que ''le fait que les forces d'occupation sionistes commettent ce massacre odieux, constitue un défi à toutes les résolutions de légitimité internationale, notamment à la décision claire et franche de la Cour internationale de Justice, selon laquelle il est nécessaire d’arrêter le ciblage de la ville de Rafah et d'assurer la protection au peuple palestinien''.''Le monde doit agir immédiatement pour mettre fin à cette agression globale contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris Al Qods occupée, et obliger l'occupation sioniste à mettre un terme à ses crimes....'', a-t-il expliqué.Amnesty International a demandé, aujourd'hui,  à la Cour Pénale Internationale (CPI) ''d'ouvrir une enquête pour crimes de guerre" à la suite de l'assassinat de 44 Palestiniens dont 32 enfants par des frappes de l'entité sioniste dans le centre et le sud de la bande de Ghaza au mois d'avril dernier.Selon l'ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d'al Maghazi, dans le centre de la bande de Ghaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, dans le sud. "Ces frappes dévastatrices ont décimé des familles et ôté la vie à 32 enfants", déclare dans le communiqué une responsable d'Amnesty, Erika Guevara-Rosas, affirmant que l'enquête de l'ONG apporte "des éléments de preuve essentiels pointant des agressions imputables à l'armée sioniste".Selon Amnesty, la frappe du 16 avril à al Maghazi a touché une rue où des enfants jouaient au babyfoot, tuant 10 d'entre eux âgés de 4 à 15 ans et cinq hommes. A Rafah, une bombe aérienne a frappé la maison d'Abou Radwan, un fonctionnaire à la retraite, le 19 avril, tuant neuf membres de la famille, dont 6 enfants, selon Amnesty. Le 20 avril, une frappe de l'arme sioniste a détruit la maison de la famille Abdelal dans l'est de Rafah, faisant 20 victimes - 16 enfants et quatre femmes - et blessant deux autres enfants."La Cour pénale internationale (CPI) doit ouvrir une enquête pour crimes de guerre" sur ces trois frappes, écrit Amnesty. L'occupation sioniste poursuit son agression contre la bande de Ghaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre dernier, faisant au moins 35.984 martyrs dont une majorité d'enfants et de femmes, et 80.643 blessés, alors que des milliers de victimes sont encore sous les décombres.

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